« Sans Regret » : L’ambassadeur sud-africain expulsé des États-Unis célébré par la foule à son retour au Cap

Retour d'Ebrahim Rasool en Afrique du Sud

Le 23 mars 2025, Ebrahim Rasool, l'ambassadeur d'Afrique du Sud expulsé des États-Unis, a été chaleureusement accueilli à l'aéroport international du Cap. À son arrivée, une foule bruyante l'attendait, témoignant du soutien qu'il reçoit de la part de ses compatriotes.

Rasool a exprimé qu'il était "sans regret" concernant sa récente expulsion, décidée par l'administration américaine. Le 14 mars, il avait été déclaré "persona non grata" par le chef de la diplomatie américaine, ce qui a conduit à son départ forcé des États-Unis.

Contexte de l'expulsion

Cette décision a été précédée par des accusations de Marco Rubio, qui a qualifié Rasool de "politicien raciste" et a critiqué son attitude envers l'Amérique. Sous l'administration de Donald Trump, les relations entre les États-Unis et l'Afrique du Sud se sont détériorées, le président américain ayant même suspendu l'aide au pays.

Rasool avait précédemment dénoncé Trump pour "mobiliser un suprémacisme" lors d'un webinaire. Cette tension a culminé avec son expulsion, marquant un tournant dans les relations diplomatiques entre les deux nations.

Réactions en Afrique du Sud

À son retour, Rasool a déclaré que bien qu'il n'ait pas choisi de rentrer, il le fait sans regrets. La présidence sud-africaine a qualifié cette expulsion de "regrettable", tandis que le ministre des Affaires étrangères, Ronald Lamola, a dénoncé une mesure "sans précédent".

Chrispin Phiri, porte-parole du ministère sud-africain des Affaires étrangères, a souligné que l'expulsion était survenue juste avant une rencontre prévue avec des responsables à la Maison Blanche, ce qui a compromis des discussions importantes.

Implications diplomatiques

Cette situation a suscité de vives réactions, notamment du parti de gauche radical EFF, qui a accusé Trump d'être le "grand sorcier d'un Ku Klux Klan mondial". La tension entre les deux nations pourrait avoir des conséquences durables sur les relations diplomatiques.

Le chef de la diplomatie sud-africaine a regretté que des démarches diplomatiques n'aient pas été entreprises avant l'expulsion. Cela aurait permis à Rasool de s'expliquer sur ses commentaires controversés.

Conclusion

Le retour d'Ebrahim Rasool en Afrique du Sud après son expulsion des États-Unis marque un moment significatif dans les relations internationales. Les réactions à son arrivée montrent un soutien fort de la part de la population sud-africaine. Alors que les tensions persistent, la situation reste à surveiller de près.