La situation d'Amina Ghulam, mère de quatre enfants, illustre une réalité surprenante en Suisse : la plupart des écoles interdisent de prendre congé le dernier jour de l'année scolaire. Cette mère, qui souhaitait offrir une évasion à ses enfants après un divorce, a été confrontée à une amende de 2 000 francs suisses pour « absence injustifiée ».
La famille a quitté Maienfeld pour le Canada, mais à son retour, Amina a découvert une amende de 500 francs suisses par enfant. Pour elle, cette sanction était incompréhensible. Elle a déclaré : « C’est complètement exagéré » et a décidé de contester cette décision devant la justice.
Après avoir contesté, l'amende a été réduite à 100 francs suisses par enfant, soit un total de 400 francs suisses. Amina a exprimé son indignation, se sentant comme une grande criminelle pour avoir voulu offrir une pause à ses enfants après une période difficile.
Le conseil scolaire a justifié cette amende en affirmant qu'elle ne devrait pas être inférieure à une éventuelle économie réalisée grâce à un vol moins cher. Cela soulève des questions sur la rigueur des règles scolaires en Suisse.
En France, la situation est similaire. Bien que certains parents prennent parfois des libertés avec le calendrier scolaire, l'école est obligatoire de 3 à 16 ans. Les absences injustifiées peuvent être considérées comme une infraction à la loi, surtout si elles sont répétées.
Selon l'article L131-8 du Code de l'éducation, les parents doivent informer l'établissement des motifs d'absence. Les conséquences d'absences injustifiées peuvent être graves, allant jusqu'à une amende de 750 euros et même des peines de prison dans certains cas.
La situation d'Amina Ghulam met en lumière les règles strictes concernant l'absence scolaire, tant en Suisse qu'en France. Les parents doivent être conscients des implications légales de leurs décisions. Il est essentiel de respecter le cadre éducatif pour éviter des sanctions financières et juridiques.