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La Ponente du TC Écarte L'Idée d'Une Amnistie en Europe : "Il N'est Pas Pertinent de Soulever Une Question Préjudicielle"

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Amnistie - La Ponente du TC Écarte L'Idée d'Une Amnistie en Europe : "Il N'est Pas Pertinent de Soulever Une Question Préjudicielle"

Analyse de la Loi d'Amnistie

La viceprésidente du Tribunal Constitutionnel, Inmaculada Montalbán, a intégré un nouveau point dans le projet de décision concernant la Loi d'Amnistie. Ce point examine si la cour doit se tourner vers l'Europe avant de trancher le recours d'inconstitutionnalité du Parti Populaire. La réponse de la ponente est négative.

Cependant, certains magistrats conservateurs, comme Enrique Arnaldo, César Tolosa et Concepción Espejel, soutiennent l'idée de soumettre une question préjudicielle au Tribunal de Justice de l'Union Européenne (TJUE). Cela a conduit Montalbán à ajouter une réflexion juridique dans le projet de jugement, qui sera débattu en plénière lundi prochain.

Validité de la Loi d'Amnistie

Dans le nouvel ajout, Montalbán affirme que « le présent processus constitutionnel est un recours d'inconstitutionnalité qui examine uniquement la validité constitutionnelle de la Loi d'Amnistie ». Elle souligne que cela est indépendant des problèmes d'applicabilité qui pourraient surgir dans des cas concrets.

Elle insiste sur le fait que « la manque d'interférence » juridique entre le jugement d'inconstitutionnalité et l'éventuelle inappliquabilité de la norme détermine qu'il n'est pas pertinent de poser des questions préjudicielles au TJUE dans ce contexte.

Retard de la Délibération

Concernant la possibilité de retarder la délibération jusqu'à ce que le TJUE traite les questions préjudicielles soulevées par des tribunaux espagnols, Montalbán indique que « la priorité du jugement d'applicabilité sur celui de validité s'impose aux juges ordinaires ». Elle ajoute que ni notre ordre constitutionnel ni le droit de l'Union n'exigent que cette priorité s'applique dans tous les cas.

Elle précise que, dans le cadre d'un recours d'inconstitutionnalité, il n'y a pas d'exigence d'applicabilité de la norme qui empêche d'examiner sa validité constitutionnelle.

Distinction des Rôles

Montalbán souligne que la position du juge ordinaire et celle du Tribunal Constitutionnel sont « complètement distinctes » en matière d'inconstitutionnalité. Le juge ordinaire doit déterminer si les conditions d'applicabilité sont réunies, y compris le respect du droit de l'Union.

En revanche, le Tribunal Constitutionnel a pour seule compétence la garantie de la Constitution, ce qui renforce sa position dans ce débat. Les magistrats examineront la ponente la semaine prochaine sans qu'aucune fuite de votes ne soit prévue.

Prévisions pour le Projet de Décision

Selon des sources juridiques consultées, il est probable que le projet de décision de la vice-présidente, qui soutient la Loi supprimant les délits du procés, soit approuvé par les six magistrats dirigés par le président Cándido Conde-Pumpido. Cela montre un consensus au sein du tribunal concernant la validité de cette loi.

Conclusion

En résumé, la vice-présidente Montalbán présente une analyse approfondie de la Loi d'Amnistie. Son projet de décision, qui pourrait être approuvé, souligne les enjeux juridiques entourant la question de l'inconstitutionnalité. La semaine prochaine sera cruciale pour l'avenir de cette législation.

Publié le : 19 juin 2025
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