
Dans le monde du rugby, composer une ligne arrière moderne est un défi complexe. La nécessité d'avoir des joueurs capables de gérer le jeu aérien est plus cruciale que jamais. Cela permet aux joueurs de poursuivre le ballon sans entrave, transformant ainsi des espaces ouverts en points sur le tableau.
Le sélectionneur anglais, Steve Borthwick, dispose d'un large éventail de talents. Des joueurs comme Immanuel Feyi-Waboso, Henry Arundell et Cadan Murley pourraient former une combinaison explosive. Leur vitesse pourrait bien déjouer les défenses adverses.
En revanche, un trio composé de Tommy Freeman, Freddie Steward et Tom Roebuck excelle dans les duels aériens. De plus, Marcus Smith et Elliot Daly, de retour de blessure, apportent une intelligence de jeu précieuse. Face à la Nouvelle-Zélande, Borthwick devra jongler avec les blessures et l’expérience pour trouver la formule gagnante.
Ugo Monye, ancien ailier anglais, estime que l’absence de Freeman pourrait forcer Borthwick à choisir une combinaison de Feyi-Waboso et Arundell. "Si Daly était en forme, je le choisirais à l'arrière", a-t-il déclaré. Cependant, son absence prolongée pose question sur sa capacité à jouer.
Monye souligne que, bien que la combinaison Feyi-Waboso et Arundell soit de qualité, elle ne correspond pas exactement au plan initial de l'équipe. Arundell préfère jouer avec le ballon à la main, plutôt que de se concentrer sur les ballons hauts.
Selon Danny Care, l'enchaînement des matchs durant les internationaux d'automne met à l'épreuve la profondeur de l'équipe anglaise. "Nous avons discuté de la force de ce groupe, mais il est temps de le prouver", a-t-il mentionné. Cela pourrait amener l'équipe à opter pour trois arrières sur le banc, facilitant ainsi l'adaptation à une combinaison inédite.
Matt Dawson, vainqueur de la Coupe du Monde en 2003, ne pense pas que Marcus Smith devrait être considéré comme un arrière. Il privilégie son rôle de remplaçant créatif en tant que demi d’ouverture, ce qui pourrait apporter un meilleur impact sur le jeu.
En somme, l'équipe anglaise doit naviguer à travers des choix complexes et des blessures. La composition de la ligne arrière sera essentielle pour affronter des adversaires redoutables comme la Nouvelle-Zélande. Avec des ajustements judicieux, Borthwick pourrait bien trouver la formule gagnante.