Une nouvelle technique d’analyse des gènes permet de dresser un inventaire géant de la biodiversité. Cette méthode est essentielle pour mieux la protéger. Dans les mers, rivières ou forêts, cette approche innovante aide à comprendre les écosystèmes.
Le parc marin de la Côte bleue, situé près de Carry-le-Rouet, est un endroit privilégié pour cette recherche. Les conditions climatiques, avec un grand soleil et un vent léger, offrent un cadre idéal pour les prélèvements. Ici, la biodiversité est riche et nécessite une attention particulière.
Deux chercheurs de l’unité Marine biodiversity, exploitation and conservation (Marbec) se préparent à l’échantillonnage. Marie Orblin et Loïc Sanchez, vêtus de gants bleus, désinfectent leur zone de travail. Ils sont déterminés à ne pas contaminer les prélèvements, une tâche délicate.
En ce jour de juin, les scientifiques prélèvent de l’ADN environnemental (ADNe) dans les eaux de la réserve. Cette zone de 85 hectares est protégée, où la pêche et la plongée sont interdites. Les chercheurs utilisent des pompes pour recueillir 30 litres d’eau de mer en trente minutes.
Cette méthode de prélèvement est cruciale pour la protection de la biodiversité. En collectant des échantillons d'ADNe, les chercheurs peuvent identifier différentes espèces présentes dans l'écosystème marin. Cela permet de mieux comprendre les interactions et les menaces qui pèsent sur ces espèces.
En conclusion, l’analyse des gènes dans des zones protégées comme le parc marin de la Côte bleue est essentielle. Elle aide à dresser un inventaire de la biodiversité et à mettre en place des stratégies de protection. Grâce à ces recherches, nous pouvons espérer une meilleure préservation de nos écosystèmes.