Dans le monde moderne, cinq secondes peuvent sembler insignifiantes, mais elles peuvent provoquer un effondrement total du système électrique d'un pays comme l'Espagne. Ce pays est réputé pour avoir l'un des systèmes les plus robustes au monde. Cependant, des perturbations peuvent survenir rapidement, comme l'a montré un récent incident électrique.
Selon Red Eléctrica, le système était « stable » jusqu'à 12h30, moment où des perturbations de fréquence sont apparues. En seulement 1,5 secondes, deux déconnexions de génération ont entraîné la perte soudaine de 60% de la production électrique, principalement d'origine solaire. Ces événements ont mis en lumière la fragilité d'un système qui semblait pourtant solide.
Les données des télémétries indiquent que des anomalies critiques étaient présentes une demi-heure avant l'incident. Des fluctuations de fréquence « simultanées » ont été observées dans plusieurs régions, notamment en Extremadura et à Valencia. Cela soulève des questions sur la gestion de la stabilité du réseau électrique.
Face à cette crise, Pedro Sánchez a convoqué les grandes entreprises électriques à une réunion d'urgence. L'objectif était de rassembler rapidement les données collectées le jour de l'incident. La structure du réseau électrique national est divisée en deux niveaux : la haute tension, gérée par Red Eléctrica, et la basse/moyenne tension, gérée par plusieurs distributeurs.
Acciona, bien qu'elle ne soit pas une distributrice, a également été impliquée en raison de son volume de génération. Les premiers résultats des télémétries commencent à arriver au gouvernement, révélant des informations qui remettent en question les explications fournies par Red Eléctrica.
Les données sont principalement concentrées sur les points de frontière, où les câbles de haute tension de Red Eléctrica se connectent aux câbles de moyenne tension des distributeurs. Ces points sont équipés de mesures essentielles pour comprendre le fonctionnement du système électrique. Une source du secteur les décrit comme des « sismographes » permettant de détecter l'origine des problèmes.
Le jour de l'incident, la confirmation d'un « zéro énergétique » a été entendue dans un des organismes régulateurs. Cela a été suivi par une série de déclarations sur l'instabilité qui avait été présente dans le système depuis plusieurs jours. Les perturbations de tension avaient déjà été signalées, mais sans déclencher d'alerte.
Les autorités n'ont pas encore déterminé la cause précise de cet incident. Les responsables affirment qu'« aucune hypothèse n'est écartée ». Les perturbations pourraient être liées à un excès de tension dans le réseau, comme l'a mentionné le ministre des Transports. Cependant, aucune information concrète n'a été fournie sur les causes de la défaillance.
Les experts soulignent que le système avait fonctionné dans une situation limite pendant plusieurs jours. Les protections se sont activées lorsque les marges de tolérance ont été dépassées. Bien que des facteurs externes aient pu contribuer à la tension, le système a montré une capacité de réaction minimale.
En conclusion, l'incident électrique en Espagne a mis en lumière la vulnérabilité d'un système jugé robuste. Les autorités doivent maintenant analyser les données pour comprendre les causes profondes de cette défaillance. L'avenir du réseau électrique dépendra de la capacité à gérer les énergies renouvelables tout en maintenant la stabilité nécessaire.