Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a effectué un déplacement marquant en Israël. Lors de cette visite, il a évoqué un lien entre l’islamisme, l’antisémitisme et la migration. Ces thèmes ont été abordés lors d'une conférence sur l'antisémitisme à Jérusalem.
Jordan Bardella a déclaré : « La haine des Juifs et de l’État d’Israël est un fléau mondial que nous devons combattre sans relâche. » Ce discours souligne l'importance de la lutte contre l'antisémitisme. Bardella est le premier leader du Rassemblement national à se rendre à Jérusalem, à l'invitation du gouvernement israélien.
Il a rencontré Amir Ohana, président de la Knesset, pour discuter de l’amitié entre la France et Israël. Bardella a insisté sur la nécessité d’un front uni des démocraties face à la menace islamiste.
Bardella a affirmé que le Rassemblement national, aux côtés de Marine Le Pen, est le meilleur bouclier pour les Juifs en France. Cette déclaration fait écho à l’histoire du parti, qui a longtemps été critiqué pour ses positions extrêmes.
Le leader a rappelé que Jean-Marie Le Pen avait été condamné pour ses propos sur la Shoah. Marine Le Pen a travaillé à la dédiabolisation du parti, cherchant à normaliser ses relations avec la communauté juive.
Jordan Bardella a qualifié son déplacement de « historique par son symbole ». Il a souligné l'importance de cette invitation, qui consacre le mouvement patriote en France. Ce moment est crucial dans le contexte actuel de tensions en Europe.
Il a également ajouté que l’antisémitisme, qu'il provienne de l'extrême gauche ou de l'extrême droite, n’a pas sa place en France. Cette position ferme montre l'engagement du Rassemblement national contre toutes les formes de haine.
La visite de Jordan Bardella en Israël représente un tournant pour le Rassemblement national. Elle souligne une volonté de renforcer les liens avec Israël et de combattre l'antisémitisme. Ce déplacement historique pourrait avoir des répercussions importantes sur la politique française et européenne.