Esperanza, la nouvelle propriétaire de l'appartement où Marta del Castillo a été tuée : "Je n'ai pas peur d'être dans la maison, je l'ai rénovée et j'y suis très bien"

Introduction

Le numéro 78 de la rue Léon XIII à Séville est un lieu chargé d'histoire. Les fenêtres de l'appartement où Marta del Castillo a été tragiquement assassinée donnent sur une rue animée. Ce quartier populaire, proche du centre-ville, a vu de nombreux événements marquants au fil des ans.

Le contexte du crime

Le bâtiment, où se sont déroulés des faits tragiques, est désormais sécurisé par des barreaux supplémentaires. La fenêtre principale est presque entièrement couverte par une cortine épaisse, protégeant l'intérieur des regards indiscrets. Des pots de fleurs, récemment arrosés, embellissent le rebord de la fenêtre, contrastant avec l'histoire sombre de ce lieu.

Le père de Marta, Antonio del Castillo, a tenté de vendre l'appartement après le drame. Les potentiels acheteurs, cependant, prenaient souvent peur en découvrant l'identité de la propriété. Les souvenirs de Marta hantent encore les lieux, et les voisins se rappellent de son histoire avec émotion.

Les témoignages des habitants

Les résidents du bâtiment, majoritairement des personnes âgées, se souviennent de l'époque où le bloc était rempli de jeunes couples. Certains, comme Fran, ont des souvenirs vifs de Marta, qu'il a connue depuis son enfance. "La mémoire de Marta reste vivante ici", déclare-t-il, évoquant des souvenirs d’enfance partagés avec elle.

Une voisine d'origine arménienne, qui travaille dans l'immeuble, se souvient également des événements tragiques. "Je ne vivrais jamais dans cette maison", dit-elle, soulignant l'impact durable du crime sur la communauté. Les voisins préfèrent souvent ne plus parler de l'affaire, fatigués par les répercussions médiatiques.

La recherche de la vérité

Le père de Marta a mené une quête incessante pour retrouver sa fille. Après de nombreuses années de recherche, il a rencontré Miguel Carcaño, le principal suspect. Cette rencontre, décrite dans un documentaire, a été un moment crucial dans la quête de justice pour la famille.

Antonio del Castillo a découvert que Carcaño avait contracté un prêt hypothécaire peu avant le crime, ce qui a soulevé de nombreuses questions. Les investigations ont révélé que ce dernier avait trompé la banque pour obtenir des fonds, ajoutant une couche de complexité à l'affaire.

Les conséquences du drame

Le meurtre de Marta a eu des répercussions profondes sur la communauté. Les voisins se sentent toujours affectés par ce qui s'est passé. "Nous avons tous été touchés par cette tragédie", confie une résidente. Les graffiti sur les murs rappellent la douleur persistante de ce crime.

La maison a changé de propriétaire plusieurs fois depuis les événements. Antonio a même tenté d'acheter la propriété pour obtenir des réponses, mais cela n'a pas abouti. "J'ai voulu faire quelque chose pour retrouver ma fille", explique-t-il, illustrant la profondeur de son désespoir.

Conclusion

Le numéro 78 de la rue Léon XIII reste un symbole tragique de la quête de vérité et de justice. Les histoires des habitants et les souvenirs de Marta continuent de résonner dans ce quartier. Malgré le temps qui passe, l'ombre de ce crime plane toujours, et la communauté espère un jour voir la lumière sur cette affaire non résolue.