
Il y a près de deux ans, le château de Serquigny, un édifice du XVIIe siècle, a subi un incendie dévastateur. Cet événement tragique a conduit à un protocole de transfert de propriété entre les 21 propriétaires et l’État. Ce transfert symbolique à la commune a été réalisé pour un euro, marquant un nouvel espoir pour la restauration du site.
Avant de débuter les projets de restauration, une association a été fondée. Son objectif principal est d'assurer l'entretien des abords de l'édifice et du parc. Cette initiative se déroule tous les deuxièmes samedis du mois, rendant les lieux accessibles au public et attirant des investisseurs potentiels.
Le mardi 11 novembre, l’association a acquis du matériel de jardinage, incluant une débroussailleuse et une souffleuse thermique. Ces outils étaient essentiels pour la saison en cours. Cependant, peu après cette acquisition, un cambriolage a eu lieu, causant un préjudice financier de 450 euros.
Le bureau de l'association a exprimé sa vive indignation face à ce vol. Ils ont déclaré que le matériel volé représentait bien plus que de simples outils. Il symbolisait l'engagement collectif, la générosité des donateurs et le dévouement des bénévoles.
Les équipements, financés par les fonds récoltés lors des manifestations, étaient indispensables à la poursuite de leurs actions. La disparition de ces outils constitue une atteinte directe aux projets de l'association. Ils ont fermement dénoncé le manque de respect que représente un tel acte.
La commune a déposé plainte auprès de la gendarmerie pour tenter de retrouver les responsables. Parallèlement, les bénévoles ont lancé une campagne de financement participatif sur une plateforme en ligne. Ils affirment leur détermination à continuer leurs actions, transformant cet événement en un facteur de motivation supplémentaire.
Malgré les défis rencontrés, l'association reste engagée dans sa mission. Le soutien de la communauté et la volonté des bénévoles sont des éléments clés pour surmonter cette épreuve. Le château de Serquigny, symbole de l'histoire locale, mérite une seconde chance.