Nathan D., déjà condamné à six mois de sursis pour violences, a reçu une nouvelle peine ce lundi 28 juillet. Le tribunal correctionnel de Senlis (Oise) a décidé de l'envoyer en prison pour une durée totale de 12 mois, dont 6 mois de sursis probatoire.
Un homme de 36 ans a été jugé pour avoir harcelé son épouse, malgré une ordonnance d’interdiction. Les accusations incluent chantage affectif, insultes et même une tentative de suicide. « Tout ce que je voulais, c’est savoir la vérité », a-t-il déclaré.
La situation a débuté le 7 mai, lorsque Jessica a porté plainte contre Nathan après une altercation avec un collègue. Elle craignait pour sa sécurité en voyant son mari dissimuler un pic en plastique et sortir des couteaux.
Jessica a expliqué aux forces de l'ordre avoir été frappée à plusieurs reprises. Elle a décrit une gifle initiale suivie d'une tentative d'étranglement. Nathan a reconnu la gifle, mais a nié l'étranglement, affirmant ne pas s'en souvenir à cause de sa consommation d'alcool.
Malgré les témoignages, Nathan a été relaxé pour les faits de violences, faute de preuves suffisantes. La situation a continué à se détériorer, entraînant des mesures judiciaires.
Fin mai, une interdiction d'entrer en contact avec Jessica a été prononcée. Cependant, Nathan a continué à la menacer et à tenter de la contacter. Entre le 28 mai et le 9 juin, il a passé 183 appels, dont 72 en 24 heures.
Le 10 mai, il a été arrêté pour avoir exhibé un fusil à pompe et a été trouvé en possession de cannabis et de cocaïne. Ces incidents ont conduit à sa condamnation actuelle.
Nathan D. a finalement été condamné à 12 mois d’emprisonnement, dont 6 mois de sursis probatoire. Sa peine inclut également une obligation de soins et de travail, ainsi qu'une interdiction de contacter son épouse, qui a commencé une procédure de divorce.
Cette affaire souligne les enjeux de la violence domestique et le besoin de protection pour les victimes. Les décisions judiciaires visent à assurer la sécurité de Jessica et à traiter les problèmes de Nathan.
La condamnation de Nathan D. met en lumière les conséquences graves du harcèlement et des violences domestiques. Les autorités judiciaires prennent des mesures pour protéger les victimes tout en offrant des opportunités de réhabilitation aux contrevenants.