Une affaire de meurtre a récemment captivé l'attention du public, impliquant une femme américaine nommée Aimee Betro. Accusée d'avoir tenté de tuer un homme au Royaume-Uni, son parcours révèle des éléments surprenants. Avant cet incident, Betro avait peu ou pas de passé criminel, ce qui soulève des questions sur ses motivations.
Tout a commencé en 2018, lors d'une bagarre dans un magasin à Birmingham, où Mohammed Aslam et son fils, Mohammed Nabil Nazir, ont été blessés. Ce conflit a déclenché une vengeance entre les familles, poussant Aslam et Nazir à chercher quelqu'un pour éliminer Aslat Mahumad, le père de leur adversaire. Betro, décrite comme une personne « assez ordinaire », a été choisie pour exécuter ce plan audacieux.
Betro a rencontré Nazir via une application de rencontre et a passé du temps avec lui lors d'un séjour à Londres. Bien que les détails de son engagement dans ce complot restent flous, elle a été recrutée pour mener à bien l'attaque. Avant le jour fatidique, elle a voyagé à travers plusieurs villes britanniques, rencontrant ses complices à divers moments.
Le 7 septembre, Betro s'est préparée pour l'assassinat. Vêtue d'une robe d'été et d'un niqab, elle a acheté une voiture d'occasion et a repéré la maison de sa cible. Lorsque Sikander Ali est arrivé, elle a tiré, mais l'arme s'est enrayée, lui sauvant la vie. Ce moment a été décrit comme une coïncidence incroyable qui aurait pu tourner au drame.
Après l'échec de son attaque, Betro a fui la scène, mais est revenue plus tard pour tirer à nouveau sur la maison. Elle a ensuite quitté le Royaume-Uni pour les États-Unis, où elle a prétendu ne pas être au courant de l'incident. L'enquête pour la retrouver a duré plusieurs années et a été compliquée par la pandémie.
Lors de son procès, Betro a nié toute implication dans le complot, le qualifiant de coïncidence terrible. Malgré ses dénégations, elle a été reconnue coupable de complot pour meurtre. Les enquêteurs ont souligné son danger et sa motivation à causer du tort, ce qui a conduit à une condamnation.
Aslam et Nazir ont également été condamnés pour leur rôle dans le complot. Leur implication a été jugée comme une association criminelle bien planifiée, plutôt que le fruit d'une impulsion. Betro, quant à elle, attend sa sentence, prévue pour le 21 août.
Cette affaire soulève de nombreuses questions sur les motivations et les circonstances qui peuvent mener une personne apparemment ordinaire à commettre des actes de violence. Le cas d'Aimee Betro est un rappel troublant des complexités du crime et de la justice.