Dans le nouvel opus de la saga Tron, intitulé Tron : Ares, Jared Leto incarne un robot fascinant. Ce film, qui sort en salles ce mercredi, plonge les spectateurs dans un univers où l'intelligence artificielle prend le devant de la scène. Quarante-trois ans après le premier film, cette suite promet de renouveler l'expérience cinématographique.
Dans Tron : Ares, deux entreprises rivales, Encom et Dillinger, s'affrontent pour contrôler le futur. Elles développent des intelligences artificielles capables de créer de la matière organique. Cependant, ces créations ont une durée de vie limitée à 29 minutes avant de s'autodétruire, ce qui pose un véritable défi.
La PDG d'Encom, Eve Kim, découvre le code de Permanence, permettant à ces êtres de vivre au-delà de cette limite. Son concurrent, Julian Dillinger, veut s'approprier ce code en utilisant Ares, une IA militaire qu'il considère comme l'ultime soldat. Mais Ares, doté d'une volonté propre, va défier son créateur.
Avec un budget de 200 millions de dollars, Tron : Ares offre un spectacle visuel à couper le souffle. Les courses-poursuites se déroulent toujours sur des motos, mais l'univers créé est à la fois impressionnant et captivant. Les effets spéciaux sont omniprésents, et le rythme du film ne laisse aucune place à l'ennui.
Malgré cela, le film présente une certaine froideur. Joachim Rønning, le réalisateur, a intégré quelques touches d'humour, mais les personnages manquent de profondeur. La dynamique entre Ares et Eve Kim n'évoque pas une forte émotion, ce qui peut décevoir certains spectateurs.
Jared Leto, qui incarne Ares, brille en tant que robot, mais son humanisation semble moins convaincante. Son visage christique et ses yeux minéraux captivent, mais la transition vers un personnage plus humain est moins réussie. Les questionnements d'Ares sur la vie et l'amour ne parviennent pas à toucher le public.
Les thèmes de l'impermanence et de la souffrance humaine sont présents, mais leur traitement manque d'impact. Les spectateurs peuvent se sentir distants des enjeux émotionnels, ce qui réduit l'impact global du film.
En somme, Tron : Ares est un spectacle visuel impressionnant, mais il souffre d'un manque de profondeur émotionnelle. Bien que les effets spéciaux et l'univers numérique soient captivants, les personnages semblent parfois un peu plats. Ce film, qui allie action et science-fiction, laisse une note mitigée, notée 3.5/5 par la rédaction.