
Le PSOE adopte une nouvelle stratégie pour minimiser les déclarations de l'homme d'affaires Víctor de Aldama. Ce dernier a affirmé devant le Tribunal Suprême avoir versé 20 000 euros en espèces à José Luis Ábalos. Cet argent était destiné à l'achat d'un local à Valence.
De plus, Víctor de Aldama a estimé les pots-de-vin liés aux membres du parti de Pedro Sánchez à quatre millions d'euros. Cette situation a suscité des réactions au sein du gouvernement, notamment celle du ministre des Transports, Óscar Puente, qui a exprimé son indignation sur X.
Dans son message, Óscar Puente a qualifié de scandale la situation de Víctor de Aldama, qui reste libre malgré des accusations graves. Il a souligné l'absence de contributions significatives de sa part pour faire avancer l'enquête en cours.
La porte-parole officielle du PSOE, Montse Mínguez, a également pris la parole. Elle a déclaré qu'il était difficile de donner de la crédibilité à un homme sous enquête pour des délits graves. Cette déclaration vise à renforcer la position du parti face aux allégations.
Malgré les accusations, Montse Mínguez a affirmé que personne ne doute de l'origine des fonds du PSOE. Cette déclaration vise à rassurer les membres du parti et le public sur la légitimité des finances du parti.
Il est important de noter que le Tribunal Suprême a convoqué en tant que témoins un ancien gérant ainsi qu'une secrétaire de Ferraz. Ces convocations concernent les paiements en espèces effectués à Ábalos et à son ancien conseiller Koldo García.
En somme, le PSOE se retrouve dans une situation délicate face aux accusations de corruption. La réponse du parti, à travers ses représentants, vise à défendre son intégrité tout en contestant la crédibilité des témoignages. L'avenir de cette affaire dépendra des décisions du Tribunal Suprême et des révélations à venir.