Depuis le 13 juin, l'offensive israélienne a considérablement modifié la situation. Selon le chef de la diplomatie israélienne, cette action a permis de retarder d'au moins deux ou trois ans la capacité de l'Iran à développer une bombe nucléaire. Ce climat de tension persiste alors que les frappes aériennes se poursuivent sur le territoire iranien.
Samedi, l'armée israélienne a annoncé de nouvelles frappes aériennes visant des infrastructures de stockage et de lancement de missiles. Ces attaques ont touché le centre de l'Iran, notamment la ville d'Ispahan, déjà bombardée précédemment. Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a souligné l'importance de ces actions pour neutraliser la menace nucléaire.
Les frappes ont causé des pertes humaines, avec au moins 657 morts et 2 000 blessés, selon l'ONG Human Rights Activists News Agency (HRANA). En réponse, Téhéran a lancé des missiles et des drones vers Israël, faisant au moins 25 victimes. L'Iran dément vouloir fabriquer une arme atomique, affirmant son droit à un programme nucléaire civil.
Le président américain Donald Trump a exprimé son intention de prendre une décision concernant une éventuelle intervention militaire aux côtés d'Israël. Ce délai de deux semaines pourrait être raccourci. Les discussions autour de la diplomatie sont également relancées, avec des ministres européens exhortant l'Iran à reprendre les pourparlers sur son programme nucléaire.
Le ministre allemand Johann Wadephul a déclaré que l'Iran semblait prêt à discuter des questions importantes. Emmanuel Macron a annoncé une offre de négociation complète incluant le nucléaire et les activités balistiques. Cependant, Trump a rejeté l'idée que les Européens puissent jouer un rôle significatif dans la résolution de la crise.
À Téhéran, des milliers de personnes ont manifesté leur soutien aux dirigeants iraniens tout en exprimant leur hostilité envers Israël et les États-Unis. Les commerces, à l'exception des boulangeries, sont restés fermés, illustrant un climat de tension généralisée. Un vendeur a témoigné des difficultés économiques, malgré son ouverture.
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a déclaré devant le Conseil de sécurité de l'ONU qu'il pouvait garantir qu'aucune arme nucléaire ne serait développée en Iran. Israël, quant à lui, maintient une ambiguïté sur sa propre capacité nucléaire, avec une estimation de 90 ogives nucléaires.
La situation entre Israël et l'Iran reste tendue, avec des conséquences graves sur la région. Les frappes israéliennes et les ripostes iraniennes illustrent un conflit qui semble loin d'être résolu. Les efforts diplomatiques se poursuivent, mais les positions des deux parties demeurent intransigeantes.