Des tirs d'artillerie intenses opposent l'Inde et le Pakistan le long de leur frontière contestée au Cachemire. Cela survient quelques heures après que l'armée indienne a frappé neuf sites au Pakistan, qu'elle considère comme des infrastructures terroristes. Ces sites seraient liés à l'attaque meurtrière du 22 avril dernier.
Ce jour-là, 25 Indiens et un citoyen népalais ont été tués à Pahalgam. Cette attaque a été attribuée par l'Inde au mouvement jihadiste Lashkar-e-Taiba (LeT). Ce groupe est également accusé d'avoir orchestré les attaques de Bombay en 2008, qui avaient causé 166 morts.
Les autorités locales rapportent que quatre mosquées et une clinique ont été touchées durant ces frappes. Le Pakistan, de son côté, signale huit morts parmi sa population et 35 blessés. De plus, deux personnes sont portées disparues, tandis que l'Inde déclare avoir perdu trois civils.
Depuis 1989, l'Inde et le Pakistan se disputent la région du Cachemire. Les tensions varient selon les périodes, mais l'attentat du 22 avril a clairement relancé les hostilités. Hier, le Premier ministre indien Narendra Modi a réaffirmé son intention de couper l'eau des fleuves qui prennent leur source en Inde et irriguent le Pakistan.
Cette escalade des tensions pourrait avoir des conséquences graves pour la région. Les deux pays continuent de s'accuser mutuellement, et la situation est de plus en plus volatile. La communauté internationale suit de près ces événements, espérant une désescalade.
Le conflit entre l'Inde et le Pakistan au Cachemire reste un sujet de préoccupation majeur. Les récentes attaques et la réponse militaire de l'Inde soulèvent des questions sur la stabilité de la région. Il est crucial que les deux parties trouvent un moyen de résoudre leurs différends pacifiquement afin d'éviter une escalade supplémentaire.