
Les couteaux dits "zombie" seront interdits à la vente d'ici le 7 décembre prochain. Cette décision émane du Ministère de l'Intérieur, qui a mis en place une opération pour récupérer ces armes. Les Essonniens ont jusqu’au 29 novembre pour déposer certaines de leurs armes blanches dans six commissariats, notamment à Évry-Courcouronnes et Montgeron.
Suite à un décret du 5 septembre, deux types d’armes blanches seront classées officiellement comme des armes de catégorie A1. Cela signifie qu'elles seront interdites à la vente, à l’acquisition et à la détention. Les couteaux "zombie" en font partie, étant caractérisés par des lames évidées ou des pointes acérées.
Le commissaire Jérôme Kraft souligne que ces armes ont une apparence futuriste, souvent inspirée de jeux vidéo. Leur design particulier les rend plus impressionnantes, ce qui peut attirer certains jeunes.
Ces armes, bien que dangereuses, ne sont pas celles que l'on retrouve fréquemment dans les rixes mortelles. En effet, les armes souvent saisies lors de confrontations sont des objets du quotidien, comme une voiture ou une béquille. Parfois, il s'agit même d'une poignée de porte, tandis que des armes plus classiques, comme un Opinel, sont plus courantes.
Jérôme Kraft précise que ces couteaux sont perçus comme dissuasifs en raison de leur aspect, mais leur usage dans des situations de violence reste rare.
Le deuxième type d'arme concerné par cette interdiction est le poing américain, qui peut parfois être équipé d'une lame ou d'un taser. La possession de ces armes entraîne des conséquences légales sévères. En effet, ceux qui choisissent de les garder s'exposent à une peine de cinq ans d’emprisonnement et à une amende de 75 000 euros.
Il est donc crucial pour les propriétaires d'armes blanches de prendre cette réglementation au sérieux et d'agir en conséquence avant la date limite.
En résumé, l'interdiction des couteaux "zombie" et d'autres armes blanches représente une mesure importante pour la sécurité publique. Les autorités encouragent la dépose de ces armes avant le 7 décembre. Il est essentiel que chacun prenne conscience des risques liés à la possession de telles armes et respecte la législation en vigueur.