Le modèle de football qui définit notre époque est souvent associé à Pep Guardiola. Il a su développer ce qu'il a appris de Johan Cruyff et Louis van Gaal. Ce modèle, qui façonne le présent et l'avenir du jeu, est devenu incontournable.
Guardiola n'a pas inventé le juego de posicion, mais il l'a poussé plus loin que quiconque auparavant. Il a établi les bases d'un nouveau cadre culturel. Aujourd'hui, ce modèle est omniprésent, et il influence profondément le football moderne.
Trois disciples de Guardiola, Luis Enrique, Mikel Arteta et Hansi Flick, sont en demi-finale de la Champions League cette semaine. La méthode Guardiola sera de nouveau mise en avant dans cette compétition prestigieuse.
Une résistance croissante s'oppose à ce modèle. Certains critiques affirment qu'il transforme les joueurs en robots, supprimant la spontanéité. D'autres estiment que le jeu est trop structuré, manquant du chaos et de l'excitation du "vrai football".
Cependant, cette résistance pourrait manquer une vision plus large. Elle pourrait réagir non pas au modèle lui-même, mais à des implémentations malheureuses de celui-ci. La réalité est que cinq des huit clubs en quart de finale de cette saison jouent une version du football positionnel.
Le phase d'attaque peut être divisée en trois étapes : la construction, la construction et la finition. Les Français ajoutent même une phase préparatoire avant la finition. Lorsque Guardiola a commencé à entraîner, il a mis l'accent sur la phase de construction.
Après la Coupe du Monde 2010, la formation de cette phase est devenue un pilier fondamental du football moderne. La gestion du milieu de terrain a pris plus de temps à se répandre, mais Guardiola l'a déjà développée à Barcelone, avant de la perfectionner à Bayern Munich et Manchester City.
La phase de finition, cependant, reste largement désorganisée. Le football n'a pas encore trouvé comment la systématiser complètement. La culture du sport n'est pas encore prête pour cela. Un jour, un révolutionnaire viendra et avancera cette phase finale.
Pour l'instant, des praticiens brillants perfectionnent le modèle actuel. Des entraîneurs comme Unai Emery et Enzo Maresca continuent d'explorer les limites. Pep Guardiola est une référence pour tous ceux qui souhaitent jouer au football d'une certaine manière.
Nous sommes au milieu d'un changement culturel. Certains entraîneurs tentent de copier le modèle, d'autres réussissent, tandis que certains apprennent encore. Dans cinq ans, presque tout le monde jouera une version du football positionnel. Ce n'est pas une question d'imposition, mais d'évolution naturelle du jeu.
Ne combattons pas ce modèle. Apprécions le processus et célébrons les équipes qui essaient de bien faire, en mélangeant structure et identité culturelle. Une nouvelle culture footballistique a pris le dessus, et elle est là pour rester.