Cette semaine, le leader conservateur Pierre Poilievre a intensifié ses efforts pour séduire les électeurs de la classe ouvrière avec un plan ambitieux. Son objectif est de former 350 000 nouveaux travailleurs dans le secteur des métiers à travers le pays. Cette initiative vise à renforcer l'économie canadienne et à soutenir les travailleurs.
Lors d'un événement à Ottawa, Poilievre a déclaré que son plan pour soutenir les apprentissages « ramènera un pays qui fonctionne pour ceux qui font le travail ». Il a présenté sa vision comme étant « plus de bottes, moins de costumes », soulignant l'importance des métiers.
Dans un communiqué, il a affirmé que son parti est prêt à combattre pour les travailleurs canadiens. Il a également mentionné que les tarifs imposés par le président américain Donald Trump obligent le Canada à reprendre le contrôle de son économie.
Poilievre a annoncé que la première étape de son plan consisterait à réinstaurer les subventions d'apprentissage jusqu'à 4 000 $. Ces subventions avaient été introduites par le dernier gouvernement conservateur. Elles sont sur le point d'expirer à la fin du mois.
Les subventions comprennent l'Apprenticeship Incentive Grant et l'Apprenticeship Completion Grant, chacune d'une valeur maximale de 2 000 $. Les demandes peuvent encore être faites jusqu'au 31 mars.
En plus de ces subventions, il existe d'autres soutiens financiers pour aider les Canadiens à terminer leur apprentissage. Cela inclut des prêts sans intérêt allant jusqu'à 20 000 $ et un soutien de 10 000 $ pour les entreprises qui embauchent des apprentis.
De plus, un fonds annuel de 25 millions de dollars est disponible pour les syndicats afin de soutenir l'achat d'équipements et de matériels. Ces mesures visent à renforcer le secteur des métiers au Canada.
Poilievre a également promis que s'il était élu, un gouvernement conservateur élargirait le programme Union Training and Innovation Program pour soutenir la construction de bâtiments dédiés à la formation des apprentis. Il a proposé de créer une classe spéciale d'assurance emploi pour permettre aux syndicats et aux collèges de pré-enregistrer des apprentis.
Il a souligné l'importance de travailler avec les provinces pour harmoniser les normes de santé et de sécurité, permettant ainsi aux travailleurs de se déplacer facilement à travers le Canada.
En conclusion, Pierre Poilievre cherche à établir un lien fort avec les travailleurs canadiens à travers des propositions concrètes. Son engagement à former 350 000 nouveaux travailleurs et à soutenir les syndicats montre sa volonté de renforcer le secteur des métiers. Cette approche pourrait transformer l'économie canadienne et améliorer la vie des travailleurs.