Le 10 juin, un tragique événement s'est produit à Graz, en Autriche, lorsque Artur A., un ancien élève, a ouvert le feu dans son ancien lycée. Cette fusillade a causé la mort de dix personnes et blessé douze autres. Les autorités ont découvert une bombe artisanale non-fonctionnelle chez le suspect, qui s'est donné la mort après l'attaque.
Artur A., âgé de 21 ans, était originaire de la région de Graz. Il avait été scolarisé dans cet établissement qui accueille des élèves de 14 à 18 ans, mais il n'avait pas terminé son cursus et n'avait pas obtenu de diplôme. Récemment, il s'était inscrit à l'AMS, le Pôle emploi autrichien, pour suivre une formation.
Bien qu'il ait un permis de port d'arme, son casier judiciaire était vierge. La police a noté qu'il avait été victime d'un vol à la tire. Artur A. était perçu comme un jeune homme discret, avec peu d'activité sur les réseaux sociaux, selon les informations de la presse.
Les voisins d'Artur A. le décrivent comme renfermé. Une voisine a déclaré qu'il portait souvent de gros écouteurs et un sac à dos, sans jamais dire bonjour. Une autre voisine a mentionné qu'elle n'avait jamais entendu de bruit venant de son appartement.
Ces témoignages soulignent son isolement et son comportement tranquille, ce qui rend la tragédie encore plus choquante pour ceux qui l'ont connu.
Lors d'une perquisition dans son appartement, les enquêteurs ont trouvé une lettre de suicide, une bombe artisanale non fonctionnelle et une vidéo d'adieu. Cette vidéo, adressée à sa mère, a été vue trop tard pour éviter la tragédie. Artur A. a ouvert le feu principalement au troisième étage de l'établissement.
Selon certaines sources, il aurait été victime de harcèlement scolaire. Les médias suggèrent qu'il aurait agi par vengeance, mais les raisons exactes de son acte restent floues.
La fusillade à Graz est une tragédie qui soulève de nombreuses questions sur le harcèlement scolaire et la santé mentale. Artur A., bien que discret, a pris une décision fatale qui a coûté la vie à plusieurs personnes. Les investigations se poursuivent pour comprendre les motivations derrière cet acte inexplicable.