Paul Watson est arrivé en France en décembre, après avoir été arrêté et incarcéré au Danemark pendant plusieurs mois. Le fondateur de Sea Shepherd avait été arrêté en octobre et était menacé d’extradition vers le Japon, en raison de son combat contre la chasse baleinière. À sa libération, il a rejoint la France, où se trouve sa famille.
Lors d'une interview sur le plateau de France 2, Paul Watson a déclaré : « Oui je demande l’asile ». Cette déclaration a été faite en présence du président de la République, Emmanuel Macron. L'activiste a exprimé son besoin de protection en France.
Emmanuel Macron a rassuré Watson en affirmant qu'« en France, il est en sécurité ». Cependant, il a précisé que ce n'est pas le président qui accorde l'asile, mais un office indépendant, l’Ofpra, chargé de cette mission.
Le président a noté que, compte tenu de la situation de Watson, s'il demande l'asile à l'Ofpra, il respecte les règles pour l'obtenir. Macron a ajouté : « on va s’arranger pour que lui et sa famille puissent le demander à l’Ofpra ». Cela montre un soutien clair envers l'activiste.
Avant sa libération, Watson avait déjà demandé l'asile à la France. La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, avait alors précisé que l'examen de sa demande devait se faire sur le territoire français, soulignant l'importance de sa libération.
La situation de Paul Watson est complexe, étant donné son engagement contre la chasse baleinière. Son arrestation au Danemark a suscité de nombreuses réactions, tant au niveau national qu'international. De plus, son retour en France soulève des questions sur la protection des activistes environnementaux.
Les discussions autour de sa demande d'asile mettent en lumière les défis auxquels font face ceux qui luttent pour la protection de l'environnement. La réponse du gouvernement français pourrait également influencer d'autres cas similaires à l'avenir.
En somme, l'arrivée de Paul Watson en France et sa demande d'asile soulèvent des enjeux importants concernant la protection des militants et leur sécurité. Le soutien du président Macron est un pas vers une reconnaissance de ces luttes. Il reste à voir comment l'Ofpra répondra à sa demande et quelles seront les implications pour Watson et sa famille.