Il a toujours clamé son innocence. Cependant, pour la deuxième fois, le quinquagénaire a été condamné par un jury. Vendredi soir, il a reçu une peine plus lourde qu’en première instance, soit deux ans supplémentaires, par la cour d’appel de Créteil (Val-de-Marne).
Le chef d’entreprise de 51 ans est effondré. La décision de la cour d’assises de Créteil, statuant en appel, est tombée comme un coup de massue. "Il ne réalise pas encore tout à fait, je crois", a déclaré, ce samedi 5 juillet, son conseil, Me Sylvain Cormier.
Cyril Berger a été reconnu coupable de l’assassinat de sa belle-mère, Odile de Moro Giafferi, ainsi que de la tentative d’assassinat sur François-Xavier de Moro Giafferi. Ces faits se sont déroulés le 18 décembre 2015, dans un appartement des beaux quartiers de Paris (XVIIe).
Pour la deuxième fois, la cour a décidé d'alourdir la peine initiale. En 2023, la peine infligée était de 28 ans de réclusion criminelle. Cette fois-ci, le quinquagénaire a été condamné à 30 ans de réclusion.
En plus de la peine principale, la cour a imposé une interdiction de détenir une arme pendant quinze ans. Cette mesure vise à garantir la sécurité publique et à prévenir d'éventuels récidives.
La décision de la cour d’appel souligne la gravité des faits commis par Cyril Berger. La justice a voulu envoyer un message clair concernant la violence et ses conséquences.
Les réactions à cette décision judiciaire sont diverses. D'un côté, certains soutiennent que la justice a fait son travail en condamnant un meurtrier. D'un autre côté, la famille de Cyril Berger exprime son incompréhension face à une telle sentence.
Me Sylvain Cormier, l'avocat de Cyril, a souligné que son client est dans un état de choc. La lourdeur de la peine infligée a suscité des interrogations sur la justice et son fonctionnement.
En somme, la condamnation de Cyril Berger à 30 ans de réclusion criminelle marque un tournant dans cette affaire complexe. La justice a tranché, et l’innocence clamée par le quinquagénaire ne semble pas avoir convaincu les juges. Le chemin vers une possible réhabilitation paraît désormais semé d'embûches.