Olivier Hadzovic est le meurtrier présumé de l'attaque tragique survenue à la mosquée de Grand-Combe, dans le Gard. Le 25 avril dernier, un jeune Malien, Aboubakar Cissé, a été tué, suscitant une vive émotion dans la société.
Le 25 avril, Aboubakar Cissé, âgé de 22 ans, a reçu une dizaine de coups de couteau dans la mosquée de Grand-Combe. Olivier Hadzovic, le principal suspect, a tenté de fuir en Italie. Cependant, il a finalement été arrêté trois jours après le meurtre.
Son transfert vers la France a eu lieu ce vendredi, après son rapatriement. Une fois en France, il a été mis en examen pour « assassinat en raison de la religion » et écroué.
Devant les enquêteurs, Olivier Hadzovic a reconnu avoir porté les coups de couteau. Toutefois, il a nié avoir agi par haine de l’islam. Selon la procureure, son acte s'est produit « dans un contexte isolé », motivé par une envie obsessionnelle de tuer.
Le père d'Olivier Hadzovic a exprimé des inquiétudes concernant la santé mentale de son fils, le qualifiant de « fou » et s'excusant auprès de la famille de la victime.
L'assassinat d'Aboubakar Cissé a provoqué une indignation au sein de la classe politique. Un débat a émergé autour de l'utilisation du terme « islamophobe » pour qualifier cet acte. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a refusé ce terme, le jugeant idéologique.
Le corps d'Aboubakar Cissé a été rapatrié à Bamako, au Mali, jeudi dernier. Sa famille et des officiels maliens étaient présents pour rendre hommage à la victime. Ce retour a été un moment de deuil pour ses proches.
La tragédie de la mosquée de Grand-Combe met en lumière des enjeux complexes autour de la violence et de l’intolérance. L'affaire d'Olivier Hadzovic continue de susciter des réactions et des débats au sein de la société française.