À Puget-sur-Argens, samedi soir vers 22 heures, un homme a tiré à plusieurs reprises sur son voisin, Hichem Miraoui. Le suspect, qui avait consommé de l’alcool durant la journée, a agi depuis sa voiture. Cet incident tragique a choqué la communauté locale.
Christophe B., âgé de 53 ans, est le principal suspect dans ce meurtre. Il a été mis en examen pour assassinat terroriste en raison de l'origine de la victime, un Tunisien de 46 ans. Bien qu'il ait reconnu les faits, il conteste toute motivation raciste, selon le parquet antiterroriste (PNAT).
Le PNAT a précisé que durant sa garde à vue, Christophe B. a admis la matérialité des faits, mais a nié toute intention terroriste. Ce meurtre a été qualifié par le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, de « raciste » et « antifrançais ».
Le suspect a non seulement tiré sur Hichem Miraoui, mais a également blessé un second voisin. Ce dernier, un homme né en 1990 en Turquie, a été touché à la main. Après ces actes, Christophe B. a pris la fuite en voiture, mais a été appréhendé par le GIGN.
Avant les faits, il avait diffusé une vidéo sur Facebook, appelant les Français à « se réveiller ». Ses publications sur les réseaux sociaux révèlent une idéologie extrême, avec des références au terrorisme et à l'« islamique ».
Christophe B. avait une présence active sur les réseaux sociaux, où il a publié de nombreuses vidéos et messages. Dans ces contenus, il exprimait son mécontentement envers l'État, affirmant qu'il n'était pas capable de protéger les citoyens. Il a également évoqué son intention de « dégommer » ceux qu'il considérait comme indésirables.
Le parquet a noté que ses publications incluaient des thèmes sur le terrorisme et l’ultra-droite. Malgré son comportement, l'examen psychiatrique n'a révélé aucune pathologie mentale.
Ce tragique événement à Puget-sur-Argens soulève des questions sur la violence et le racisme dans la société actuelle. La réaction des autorités et la prise de conscience de tels actes sont essentielles pour prévenir de futures tragédies. La communauté reste en état de choc face à cette violence inacceptable.