Les organisations caritatives et les crèches sont en colère face à l'augmentation de leurs factures d'Assurance Nationale. À partir du 6 avril, presque tous les employeurs devront payer des contributions plus élevées. Le gouvernement justifie cette décision par la nécessité de financer les services publics.
Katryn Bennett, propriétaire d'une crèche, a exprimé son désespoir face à une augmentation de 35 000 £ de ses coûts. Elle a déclaré : "C'est totalement injuste. Si cela continue, des personnes comme moi vont quitter." Les crèches, contrairement aux entreprises, ne peuvent pas ajuster leurs prix.
Katryn Bennett a fondé sa crèche il y a 26 ans. Aujourd'hui, elle craint de devoir fermer. "Je ne veux pas faire cela aux familles", a-t-elle dit. Les vouchers gouvernementaux pour la garde d'enfants n'ont pas augmenté pour couvrir les coûts supplémentaires des contributions.
Avec 21 employés, sa crèche fera face à une augmentation significative des coûts. Elle ne peut pas réduire le nombre de ses employés en raison des lois sur la protection de l'enfance, qui imposent un ratio fixe travailleurs/enfants.
La situation est encore plus préoccupante pour les charités. Keith Sinclair, directeur de Brainwave, une organisation aidant les enfants avec des besoins spécifiques, doit trouver 72 000 £ supplémentaires par an. "Nous ne pouvons pas transmettre ces coûts aux familles que nous soutenons", a-t-il déclaré.
Brainwave ne facture pas les services, ce qui rend la hausse des contributions d'Assurance Nationale particulièrement accablante. Sinclair doit déjà lever 2 millions de £ par an en dons, et maintenant il doit trouver des donateurs pour couvrir cette nouvelle charge fiscale.
Le gouvernement a défendu sa position, affirmant qu'il prend les "décisions nécessaires" pour stabiliser les finances publiques. Un porte-parole a déclaré que le soutien serait uniquement accordé aux départements gouvernementaux et aux employeurs du secteur public pour les coûts supplémentaires d'Assurance Nationale.
Les entreprises privées, comme les hôpitaux NHS, recevront une aide, mais pas les hospices. Cela crée un déséquilibre qui affecte gravement les organisations caritatives.
Les augmentations des coûts d'Assurance Nationale posent un défi majeur pour les crèches et les organisations caritatives. Les décisions gouvernementales semblent ignorer les réalités auxquelles ces entités font face. Si cette situation perdure, de nombreuses crèches et charités pourraient être contraintes de fermer leurs portes, laissant des familles et des enfants sans soutien.