Lors d'un meeting de Renaissance, Gabriel Attal a vivement critiqué le Rassemblement national (RN) pour son attaque contre les juges et les institutions. Ce rassemblement, organisé à Saint-Denis, visait à soutenir le parti face aux accusations qui pèsent sur Marine Le Pen. Attal a appelé à une défense des valeurs démocratiques.
Gabriel Attal, ex-Premier ministre et leader de Renaissance, a affirmé que le RN contestait les institutions. Il a déclaré : « Gardons intact cet attachement à la moralisation de la vie politique ». Attal a insisté sur le fait que son parti ne disqualifierait jamais une décision de justice.
Lors de son intervention, il a encouragé ses partisans à ne pas se contenter de résister face aux extrêmes. Il a plaidé pour redevenir une force d’attraction dans le débat public, en vue des prochaines élections municipales.
Du côté du RN, la réaction ne s'est pas fait attendre. Sébastien Chenu, vice-président du parti, a critiqué Attal en soulignant que son parti avait soutenu des gouvernements avec des ministres impliqués dans des affaires. Il a affirmé que le RN ne manifestait pas contre les juges et qu'il respectait l'institution judiciaire.
Chenu a également condamné les pressions potentielles sur les juges, tout en dénonçant ce qu'il appelle la dictature des juges. Louis Aliot a ajouté que Gabriel Attal jouait une carte pour la présidentielle, insinuant qu'il était capable de tout.
Ce meeting devait marquer une étape importante pour Renaissance, avec un appel à l'unité et une vision pour l'avenir. Gabriel Attal avait prévu d'exposer un cap et des valeurs, tout en mettant en avant l'unité du bloc central. Cependant, les dirigeants ont évité les sujets sensibles comme la désignation d'un candidat à l'Élysée.
Les appels à l'unité ont été nombreux, mais les discussions sur la fusion avec le MoDem ont été soigneusement évitées. Cela montre une volonté de maintenir une cohésion au sein du bloc central, malgré les divergences.
Le meeting de Renaissance a donc été l'occasion pour Gabriel Attal de se positionner contre le RN et de défendre les institutions. Les échanges entre les deux camps révèlent une tension palpable dans le paysage politique français. L'avenir des prochaines élections s'annonce crucial pour la dynamique entre ces partis.