Ce mercredi, l'armée indienne a été déployée dans le Cachemire indien suite à une attaque terroriste tragique. Cette attaque, survenue mardi, a coûté la vie à 26 personnes, marquant l'une des attaques les plus meurtrières contre des civils dans cette région. La communauté internationale a exprimé sa solidarité avec l'Inde, dénonçant cette offensive terroriste.
Selon les autorités locales, les 26 victimes faisaient partie d'un groupe de touristes, à l'exception d'un homme originaire du Népal. L'attaque a eu lieu près de Pahalgam, un site touristique à environ 90 km de Srinagar. Les assaillants, armés d'armes automatiques, ont surgi d'une forêt, ciblant les touristes avec une violence inattendue.
Un témoin a rapporté que les assaillants avaient épargné les femmes. Une survivante a raconté comment les hommes en uniforme ont attaqué les touristes alors qu'ils profitaient de la nature. Les assaillants ont ouvert le feu pendant environ 20 minutes, créant un climat de terreur parmi les victimes.
Étant donné que la zone est difficilement accessible, les blessés ont été évacués par hélicoptère. Les médias rapportent que les assaillants étaient deux ou trois en nombre. En plus des 26 morts, la police a dénombré 17 blessés dans cette attaque tragique.
Un groupe militant peu connu, la Résistance du Cachemire, a revendiqué l'attaque, affirmant ne pas avoir ciblé des « touristes ordinaires ». Ils ont justifié leur action par une opposition à l'installation de 85 000 étrangers dans la région.
Le Cachemire est une région source de tensions entre la Chine, l'Inde et le Pakistan depuis la partition de 1947. Les deux pays revendiquent cette région à majorité musulmane, ce qui a conduit à des conflits armés. Depuis 1989, une rébellion séparatiste a causé des milliers de victimes, entraînant le déploiement de 500 000 soldats indiens.
En août 2019, le gouvernement indien a révoqué l'autonomie limitée du Cachemire, provoquant la colère des rebelles. Le gouvernement indien a tenté de développer le tourisme dans la région, malgré les tensions persistantes. Les rebelles, quant à eux, réclament l'indépendance ou une fusion avec le Pakistan.
Suite à l'attaque, le Premier ministre indien Narendra Modi a qualifié l'incident d'« acte odieux » et a promis que les assaillants seraient traduits en justice. Il a réaffirmé la détermination de l'Inde à lutter contre le terrorisme. Le ministre de la Défense, Rajnath Singh, a également promis une réponse sans ambiguïté.
Au niveau international, le président français Emmanuel Macron a dénoncé cet attentat, exprimant ses condoléances aux familles des victimes. Donald Trump a également exprimé son soutien au peuple indien, affirmant que les États-Unis se tenaient fermement aux côtés de l'Inde face au terrorisme.
Cette tragédie au Cachemire souligne les tensions persistantes dans la région et la menace du terrorisme. Les réactions internationales montrent une solidarité face à cette violence inacceptable. L'Inde doit faire face à des défis de sécurité croissants, tout en cherchant à maintenir la paix et la stabilité dans cette région délicate.