
Des liens de plus en plus évidents émergent concernant l'attentat antisémite survenu à Sydney. Deux drapeaux de l’État islamique (EI) ainsi que des bombes artisanales ont été retrouvés dans le véhicule des tireurs. La police australienne a confirmé que le véhicule était immatriculé au nom du fils et contenait des engins explosifs improvisés.
Le commissaire de police de Nouvelle-Galles du Sud, Mal Lanyon, a déclaré aux journalistes que ces éléments renforcent l'idée d'une connexion avec le groupe terroriste. De plus, le Premier ministre australien, Anthony Albanese, a également établi un lien entre les assaillants et l'EI, qualifiant l'attaque de « motivée par l’idéologie » de ce groupe.
Lors de l’attaque, un père et son fils ont ouvert le feu à au moins 40 reprises, causant la mort de 15 personnes et blessant plus de 40 autres. Les autorités ont rapidement qualifié l'attentat d'antisémite, mais peu de détails sur les motivations des assaillants avaient été fournis initialement.
Le Premier ministre a révélé que les deux hommes s'étaient radicalisés avant de commettre ce meurtre de masse. Albanese a affirmé que l’idéologie de l'État islamique semblait être un facteur déterminant dans cette tragédie.
Naveed Akram, âgé de 24 ans, avait été surveillé par les renseignements australiens en 2019, mais n'était pas considéré comme une menace immédiate. Selon Albanese, il avait attiré l'attention des autorités à cause de ses relations avec d'autres individus, dont deux avaient été inculpés.
La police a arrêté Naveed Akram, qui se trouve actuellement dans le coma à l’hôpital. Son père, Sajid, âgé de 50 ans, a été tué par la police durant l'opération.
La police australienne enquête également sur un voyage effectué par les assaillants aux Philippines un mois avant l'attentat. Mal Lanyon a déclaré que les raisons de ce déplacement et les lieux visités sont actuellement examinés.
Selon les services de l’immigration, Sajid Akram est entré aux Philippines avec un passeport indien, tandis que Naveed Akram avait un passeport australien. Ils sont arrivés ensemble aux Philippines le 1er novembre 2025 et ont quitté le pays le 28 novembre.
Cette tragédie met en lumière des liens inquiétants avec le terrorisme et soulève des questions sur la radicalisation. Les enquêtes en cours pourraient fournir des réponses cruciales sur les motivations des assaillants et les mesures à prendre pour prévenir de futurs actes de violence.