Un homme afghan, arrêté pour avoir percuté une foule à Munich, a admis avoir réalisé l'attaque et semble avoir agi pour des raisons religieuses, selon les procureurs. L'attaque a blessé 36 personnes, dont une fille de deux ans qui est dans un état critique.
La procureure de Munich, Gabriele Tilmann, a déclaré que le suspect avait prononcé "Allahu Akbar" (Dieu est grand) en arabe lors de son arrestation. Elle a qualifié l'attaque de motivée par l'islamisme.
L'incident s'est produit près de la gare centrale de Munich, alors qu'une manifestation syndicale était en cours. Parmi les blessés, huit personnes ont été gravement touchées. Selon la police, 32 des blessés sont des hommes et quatre sont des femmes.
La voiture a percuté la foule dix jours avant les élections fédérales en Allemagne, marquées par une série d'attaques précédentes. Deux des présumés attaquants étaient originaires d'Afghanistan.
Le suspect, identifié comme Farhad N, âgé de 24 ans, a été interrogé pendant deux heures après l'attaque. Il a déclaré avoir intentionnellement conduit son Mini Cooper dans la foule. Farhad N devait comparaître devant le tribunal le vendredi après-midi.
Bien qu'il ait vu sa demande d'asile rejetée, il était en Allemagne légalement avec un permis de séjour et de travail valide. La procureure a confirmé qu'il n'avait pas de casier judiciaire et qu'il n'y avait aucune preuve de lien avec un groupe jihadiste.
Le président allemand Frank-Walter Steinmeier a exprimé son choc face à la brutalité de cet acte. Pendant ce temps, le chef de la police de Munich a déclaré que le suspect semblait avoir agi seul.
La conférence de sécurité de Munich, qui se tenait peu après l'attaque, a également été marquée par cet incident tragique. Le vice-président américain JD Vance a présenté ses condoléances aux victimes.
Cette attaque à Munich soulève des questions sur la sécurité et l'impact de la migration sur les élections en Allemagne. Les autorités continuent d'enquêter sur les motivations et les circonstances entourant cet acte tragique.