
Un tragique incident a eu lieu sur la plage de Bondi à Sydney, Australie, où un père et son fils ont ouvert le feu sur une foule célébrant la fête juive de Hanouka. Ce drame a causé plusieurs pertes humaines et de nombreux blessés.
Le père, âgé de 50 ans, a été abattu par la police, tandis que son fils de 24 ans est hospitalisé dans un état critique. Les deux hommes, Sajid et Naveed Akram, ont tiré au moins 40 balles sur les célébrants pendant dix minutes, faisant au moins 15 morts et plus de 40 blessés.
Originaires de Bonnyrigg, ils séjournaient dans une location à Campsie avant l'attaque. Selon des sources, ils avaient prétendu aller pêcher ce week-end-là. La mère de Naveed, Verena Akram, a exprimé son choc et son incompréhension face à l'implication de son fils.
Verena Akram a témoigné de l'innocence de son fils, affirmant qu'il ne sortait pas et menait une vie ordinaire. Elle a déclaré : « Tout le monde rêverait d’avoir un fils comme le mien. C’est un bon garçon. » Son témoignage soulève des questions sur le parcours de Naveed et son lien avec l'extrémisme.
Des informations ont révélé que Naveed avait suivi des études coraniques. Il vivait chez ses parents et cherchait un emploi après avoir été licencié. Ces éléments montrent un contraste avec les accusations qui pèsent sur lui.
Naveed Akram était soupçonné d'être lié à un membre de l'État islamique, arrêté pour avoir préparé un acte terroriste. La police enquête sur les raisons de leur voyage aux Philippines en novembre, ce qui pourrait éclaircir leur motivation.
Le père, Sajid, avait un permis pour six armes à feu, toutes utilisées lors de l'attaque. Les enquêteurs ne pensent pas que d'autres personnes soient impliquées, mais des drapeaux de l'EI ont été trouvés dans leur véhicule, ce qui soulève des inquiétudes.
Les autorités ont lancé une enquête approfondie sur cet incident tragique. Les enquêteurs antiterroristes examinent les liens entre les Akram et des groupes extrémistes. Ce drame met en lumière les défis en matière de sécurité et de radicalisation.
Des responsables ont déclaré que les deux tireurs avaient prêté allégeance à l'organisation djihadiste. La découverte de drapeaux de l'EI dans leur voiture renforce cette hypothèse, soulignant la gravité de la situation.
Ce tragique événement à Bondi a choqué la communauté et relancé le débat sur la sécurité et la radicalisation. Les familles des victimes pleurent leurs pertes, tandis que les autorités poursuivent leurs investigations pour comprendre les motivations derrière cet acte violent.