Attentat de Manchester : En prison, le terroriste poignarde grièvement trois surveillants pénitentiaires.
Condamnation de Hashem Abedi
Hashem Abedi a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, reconnu coupable d'avoir participé à l'organisation de l'attentat de Manchester en 2017. Cet attentat a tragiquement coûté la vie à 22 personnes lors d'un concert d'Ariana Grande. Son frère, Salman Abedi, a été l'auteur de l'explosion.
Agression des surveillants pénitentiaires
La police antiterroriste britannique enquête sur une agression survenue à la prison de Frankland, où Hashem Abedi est détenu. Trois surveillants ont été attaqués, subissant des blessures graves. Selon les rapports, Abedi aurait utilisé des armes tranchantes fabriquées par ses soins pour poignarder les agents.
En plus des coups de couteau, il aurait également jeté de l'huile de cuisson bouillante sur eux. Cette agression a conduit à une hospitalisation des victimes, dont deux hommes et une femme. La femme a pu rentrer chez elle après des soins appropriés.
Réactions des autorités
Un surveillant, parlant sous couvert d’anonymat, a exprimé son inquiétude face à la violence croissante en prison. Il a déclaré : « C’est un jour difficile à la prison lorsque des collègues sont gravement blessés. » La ministre de la Justice britannique, Shabana Mahmood, a également réagi, exprimant son consternation et ses pensées envers les victimes.
Antécédents criminels d'Abedi
Cette agression n'est pas un fait isolé. Hashem Abedi a déjà été inculpé pour avoir attaqué un surveillant en mai 2020, alors qu'il était incarcéré à la prison de haute sécurité de Belmarsh. Ses antécédents soulignent une tendance inquiétante à la violence en détention.
Conclusion
La situation autour de Hashem Abedi continue de susciter des inquiétudes au sein du système pénitentiaire britannique. Les agressions répétées mettent en lumière les défis auxquels font face les surveillants. Il est crucial de garantir la sécurité des employés pénitentiaires pour éviter de tels incidents à l'avenir.
