L'atterrisseur lunaire japonais s'écrase lors de sa tentative d'atterrissage

Échec de l'atterrissage d'un atterrisseur lunaire japonais

Un atterrisseur lunaire privé japonais a échoué lors de sa tentative d'atterrissage vendredi, marquant un nouvel échec dans la course commerciale vers la lune. La société privée ispace n'a pas réussi à atteindre son objectif, ce qui soulève des questions sur l'avenir de ces missions lunaires.

Déclaration d'échec de la mission

La société basée à Tokyo, ispace, a déclaré la mission comme un échec plusieurs heures après la perte de communication avec l'atterrisseur. Les contrôleurs de vol ont tenté de rétablir le contact, mais n'ont reçu que le silence, conduisant à la conclusion de la mission. Les communications ont cessé moins de deux minutes avant l'atterrissage prévu de l'engin spatial.

Le PDG et fondateur, Takeshi Hakamada, a présenté ses excuses à tous ceux qui ont contribué à la mission, qui était la deuxième tentative infructueuse d'ispace. Il a souligné que l'entreprise continuerait à planifier d'autres missions lunaires malgré cet échec.

Problèmes techniques possibles

Une analyse préliminaire a indiqué que le système laser de mesure de l'altitude n'a pas fonctionné comme prévu, ce qui a entraîné une descente trop rapide de l'atterrisseur. ispace a précisé que l'atterrisseur a probablement subi un atterrissage brutal sur la surface lunaire.

Depuis 2019, la lune est devenue un objectif pour des entreprises privées, mais les échecs ont largement dépassé les réussites. L'atterrisseur, nommé Resilience, avait été lancé en janvier et était entré en orbite lunaire le mois dernier.

Contexte de la mission Resilience

L'atterrisseur Resilience visait une zone moins risquée sur la lune, choisissant un terrain plat avec peu de rochers. L'équipe d'ispace avait prévu que l'atterrisseur transmette des images et déploie un rover sur la surface lunaire. Le rover, nommé Tenacious, était équipé d'une caméra haute définition et d'une pelle pour prélever de la poussière lunaire.

Avant la tentative d'atterrissage, Hakamada avait assuré que l'équipe avait appris de son premier échec. Il a déclaré que les ingénieurs avaient fait tout ce qui était en leur pouvoir pour garantir le succès de cette mission.

Implications financières et futures missions

Bien que le coût de cette mission n'ait pas été divulgué, des responsables de l'entreprise ont indiqué qu'il était inférieur à celui de la première mission, qui avait dépassé 100 millions de dollars. ispace, comme d'autres entreprises, ne dispose pas de fonds infinis et ne peut pas se permettre des échecs répétés.

Deux autres entreprises américaines, Blue Origin et Astrobotic Technology, visent des atterrissages lunaires d'ici la fin de l'année. La compétition pour atteindre la lune s'intensifie, alors que des pays comme la Chine prévoient également d'envoyer des astronautes sur la lune d'ici 2030.

Conclusion

Le crash de l'atterrisseur Resilience souligne les défis persistants auxquels font face les entreprises privées dans la conquête de la lune. Malgré cet échec, ispace et d'autres entreprises continuent de rêver et de planifier de futures missions lunaires. L'avenir des explorations lunaires reste incertain, mais les efforts se poursuivent.