Le procès qui implique Alberto Luceño et son associé Luis Medina a débuté récemment. Ce procès fait suite à des accusations de fraude concernant la vente de masques au municipalité de Madrid. Les défenses des accusés ont présenté de nouvelles preuves pour prouver leur innocence.
Les avocats de Luis Medina ont soumis des éléments pour démontrer qu'il n'y a pas eu de fraude. Ils ont introduit des audios de WhatsApp qui, selon eux, montrent que le consistoire n'a pas été trompé lors de la transaction. Ces enregistrements ont été envoyés à Elena Collado, la coordinatrice des budgets du conseil municipal.
Medina a informé Collado du prix "de fabrication" des masques, affirmant qu'il était de "deux euros". Cela, selon sa défense, prouve que le consistoire était conscient des marges bénéficiaires. Ainsi, ils soutiennent qu'il n'y a pas eu de fraude, un crime pour lequel Luceño et Medina risquent jusqu'à sept ans de prison.
La section septième de l'Audience Provinciale de Madrid, dirigée par la juge Ángela Acevedo, a accepté d'incorporer ces preuves dans le procès. Ce procès a commencé près de cinq ans après que le municipalité de Madrid a acheté des équipements sanitaires pour un montant de 11,9 millions de dollars.
Cette acquisition a été réalisée auprès de Leno, une entreprise malaisienne, via Luceño et Medina. Les prix des masques, gants et tests de Covid achetés étaient, selon les accusations, gonflés jusqu'à 81% par rapport à leur prix normal.
Le procès a débuté avec les témoignages de deux personnes ayant mis en contact les accusés avec le municipalité de Madrid. La première à témoigner a été María Díaz de la Cebosa, ancienne professeure de Luis Medina. Elle a expliqué que Medina avait évoqué la possibilité d'importer des masques de manière urgente.
Díaz de la Cebosa a ensuite contacté Carlos Martínez-Almeida, cousin de l'actuel maire, pour lui transmettre la proposition. Ce dernier a conseillé à Medina de lui envoyer des informations directement par email.
La deuxième témoin, Matilde García, ancienne employée du municipalité, a également témoigné. Elle a précisé que le consistoire avait mis en place un email pour recevoir des propositions de dons et de ventes de matériel sanitaire. Medina a envoyé son offre par ce biais.
Après un appel de Martínez-Almeida, García a contacté Medina pour clarifier la nature de son offre. Une fois qu'il a été établi qu'il s'agissait d'un contrat payant, l'affaire a été dirigée vers les voies appropriées.
Le procès de Luceño et Medina met en lumière des questions complexes concernant la transparence et la responsabilité dans les transactions publiques. Alors que les preuves continuent d'être examinées, l'issue de cette affaire pourrait avoir des implications significatives pour toutes les parties impliquées.