« Gaza, c’est Auschwitz » : Léa Salamé rejette toute banalisation de la Shoah après les propos de Thierry Ardisson

Retour sur la polémique de Léa Salamé

Samedi soir, Léa Salamé a choisi de revenir sur la controverse qui a suivi son émission « Quelle Époque ! » diffusée le 10 mai sur France 2. Lors de cette soirée, Thierry Ardisson a fait une comparaison choquante entre la situation à Gaza et le camp de concentration nazi d’Auschwitz. Cette déclaration a rapidement suscité des réactions.

Réactions immédiates

Dès le lendemain, la Licra et le Crif ont condamné ces propos, poussant Ardisson à s’excuser publiquement. Il a exprimé ses regrets auprès de « ses amis juifs ». Deux semaines plus tard, Salamé a reconnu que cette séquence avait blessé de nombreuses personnes, notamment des descendants de rescapés d’Auschwitz.

« Cela me mortifie », a-t-elle déclaré, insistant sur le fait qu’elle rejette toute forme de banalisation de la Shoah. Elle a rappelé son engagement à dénoncer le mal que représente le génocide nazi tout au long de sa carrière de journaliste.

La réponse de Léa Salamé

Dans son émission, Léa Salamé a voulu clarifier les propos de Thierry Ardisson. Elle a diffusé des extraits où il s’inquiète de l’antisémitisme croissant en France. Selon lui, la situation rappelle l’époque où les juifs n’osaient pas sortir de chez eux, comme à Berlin en 1930. Cela souligne l’urgence de la situation actuelle.

Elle a également souligné que les propos d’Ardisson ont été relayés sur les réseaux sociaux sans le contexte nécessaire. Cela a contribué à une mauvaise interprétation de ses intentions, qui n’étaient pas de banaliser la Shoah.

La situation des civils à Gaza

Léa Salamé a regretté que la polémique ait éclipsé le sujet principal : la situation des civils à Gaza. Elle a rappelé que des milliers de personnes, y compris des enfants, souffrent de la situation actuelle. Les médias doivent également se concentrer sur cette réalité tragique.

« Je vous le dis tout net : être accusée de complaisance, ça ne marche pas », a-t-elle affirmé, mettant en avant son histoire personnelle. Ayant fui le Liban en guerre à l'âge de cinq ans, elle a toujours lutté pour la paix et la compréhension entre les peuples.

Un appel à la paix

Dans ses déclarations, Léa Salamé a réitéré son engagement pour un dialogue entre les différentes communautés. Elle a exprimé son souhait de voir une France où chrétiens, musulmans, juifs et athées peuvent coexister. « Toute ma vie, je me suis battue contre les haines », a-t-elle déclaré avec conviction.

En conclusion, elle a affirmé qu’elle continuera à faire entendre une voix de paix et d’apaisement. C’est un combat qu’elle considère essentiel dans le contexte actuel. Son message est clair : la lutte contre la haine doit perdurer.