
Le Premier ministre australien, Anthony Albanese, a récemment pris une décision importante concernant l'organisation de la prochaine COP. Lors d'une conférence de presse, il a indiqué qu'il ne s'opposerait pas à la candidature de la Turquie pour accueillir le sommet de l'ONU sur le climat l'année prochaine.
Les diplomates présents à la COP30 au Brésil ont un délai limité pour trancher entre les candidatures de l'Australie et de la Turquie. Si aucun des deux pays ne se retire, la COP31 pourrait être organisée par défaut à Bonn, en Allemagne. Les règles de l'ONU stipulent que le pays hôte doit être choisi par consensus.
Anthony Albanese a déclaré : « Si l'Australie n'est pas choisie, si la Turquie est choisie, nous ne chercherons pas à opposer notre veto. » Cette déclaration marque un tournant dans la position de Canberra, qui avait précédemment rejeté l'idée d'une coorganisation avec la Turquie.
Le Premier ministre a également souligné les inquiétudes considérables au sujet du climat, tant au niveau international que dans le Pacifique. Il a averti que l'absence d'accord enverrait un signal négatif concernant l'unité nécessaire pour agir face aux enjeux climatiques. La situation actuelle nécessite une approche collaborative pour aborder ces défis.
Albanese a insisté sur l'importance d'envoyer un message fort lors de ces sommets. Il a mentionné que la région du Pacifique, particulièrement vulnérable au changement climatique, mérite d'être mise en avant dans ces discussions.
Bien que l'Australie envisage de se retirer de la course à l'organisation de la COP31, Anthony Albanese a exprimé son désir de promouvoir la région du Pacifique. Il a évoqué la possibilité d'organiser une réunion de dirigeants dans cette zone, même si l'Australie n'est plus en lice pour accueillir le sommet.
Cette démarche viserait à renforcer la visibilité des enjeux climatiques auxquels font face les pays insulaires du Pacifique. En mettant en avant cette région, l'Australie espère contribuer à des solutions durables et inclusives.
La décision d'Anthony Albanese d'ouvrir la porte à la Turquie pour l'organisation de la prochaine COP reflète une volonté de collaboration face aux défis climatiques. La situation actuelle nécessite des choix stratégiques pour garantir un message positif et une action collective. L'Australie, même en retrait, cherche à jouer un rôle actif dans la mise en avant des enjeux climatiques du Pacifique.