Autoroute A69 : Thomas Brail et des militants s'installent dans des arbres avant une audience cruciale

Opposition au projet d'autoroute A69

Les opposants au projet d'autoroute, dirigés par Thomas Brail, espèrent obtenir l'arrêt du chantier. Ce lundi, le collectif a annoncé le retour des écureuils, un terme qu'ils utilisent pour se désigner. Ils se sont installés dans un platane, en face du tribunal administratif de Toulouse, pour faire entendre leur voix.

Ce lieu a été choisi stratégiquement. Une audience cruciale concernant l'A69 se déroulera mardi, où les magistrats examineront un recours. Ils devront décider de la légitimité de l'autorisation environnementale du chantier. La décision du juge, attendue dans quelques semaines, pourrait entériner ou non la construction de cette autoroute controversée.

Mobilisation des écologistes

Une banderole affichant « Stop A69. Courage » a été déployée par les écureuils du Groupe national de surveillance des arbres (GNSA). Thomas Brail a déclaré qu'ils comptaient rester « au moins » jusqu'à mardi, pour soutenir le tribunal. Il a souligné l'importance de leur présence pour encourager les juges.

La rapporteure publique, dont les avis sont souvent suivis, a recommandé l'annulation des autorisations environnementales. Cela entraînerait l'arrêt des travaux, déjà commencés en 2023, alors que l'autoroute devrait théoriquement être achevée fin 2025.

Impact environnemental de l'A69

Thomas Brail, célèbre pour ses grèves de la faim, s'est hissé dans un arbre devant le tribunal. Son engagement pour la protection des arbres et de l'environnement est bien connu. La médiatisation de son combat a débuté en août 2019, lorsqu'il a passé 28 jours perché dans un platane.

La future A69, qui s'étendra sur 53 km entre Toulouse et Castres, est présentée par ses partisans comme un moyen de désenclaver le sud du Tarn. Cependant, de nombreux élus et la présidente PS de la région Occitanie, Carole Delga, soutiennent ce projet.

Préoccupations des opposants

Des milliers d'opposants, incluant des habitants et des mouvements écologistes, craignent la disparition de terres agricoles et d'arbres abritant diverses espèces. Ils dénoncent la destruction de zones humides et d'écosystèmes, tout en soulignant que la route nationale actuelle n'est pas saturée.

Les écologistes affirment que l'autoroute est inutile et qu'elle nuira à l'environnement. Ils s'opposent fermement à cette construction qui pourrait avoir des conséquences désastreuses sur la biodiversité locale.

Conclusion

La mobilisation contre l'A69 continue de croître, avec des figures comme Thomas Brail en première ligne. Les enjeux environnementaux sont cruciaux, et la décision à venir du tribunal pourrait influencer l'avenir de ce projet controversé. Les opposants restent déterminés à défendre leur vision pour un avenir plus durable.