Le Premier ministre, Sébastien Lecornu, s'apprête à signer un décret pour limiter les avantages accordés aux anciens chefs du gouvernement. Cette décision, attendue depuis son annonce, marque un tournant dans la gestion des privilèges étatiques. En effet, moins de 48 heures après son engagement, il passe à l'action.
Selon nos informations, deux instructions seront envoyées ce soir, signées par Lecornu. Ces instructions visent à mettre fin à plusieurs avantages « à vie » dont bénéficiaient les anciens Premiers ministres. Ce changement répond à une promesse faite lors d'une interview accordée à la presse régionale.
Lors de cette interview, Lecornu a souligné : « On ne peut pas demander aux Français des efforts si ceux qui sont à la tête de l’État n’en font pas ». Ces mots illustrent la volonté du gouvernement de montrer l'exemple et de réduire les coûts associés à ces privilèges.
La première instruction, adressée à Claire Landais, la Secrétaire générale du gouvernement, a pour but de revoir le décret du 20 septembre 2019. Ce décret, établi par Édouard Philippe, permettait aux anciens de Matignon de bénéficier d'un véhicule de fonction et d'un chauffeur, sans limite de durée.
De plus, ils avaient droit à un secrétariat particulier pendant dix ans, jusqu'à l'âge de 67 ans. Cette révision vise à réduire les coûts pour l'État, qui s'élèvent actuellement à 1,5 million d'euros par an, sans compter la protection policière, qui coûte 3 millions.
La France compte actuellement 17 anciens Premiers ministres encore en vie. Chacun de ces anciens dirigeants représente un coût significatif pour l'État. En effet, la somme totale des avantages accordés s'élève à 1,5 million d'euros par an, ce qui pose question dans le contexte actuel.
La nécessité de réformer ces privilèges est d'autant plus pressante, surtout face aux attentes des Français. La décision de Lecornu pourrait être perçue comme un pas vers une plus grande transparence et une gestion plus rigoureuse des ressources publiques.
En résumé, la décision de Sébastien Lecornu de réduire les privilèges des anciens Premiers ministres témoigne d'une volonté de réformer et de responsabiliser l'État. En mettant fin à ces avantages, le gouvernement espère répondre aux attentes des citoyens et montrer l'exemple. Ce changement pourrait marquer une nouvelle ère dans la gestion des ressources publiques en France.