Pour ses déplacements, Donald Trump utilise actuellement deux Boeing 747-200B. Ces appareils, entrés en service en 1990, sont jugés obsolètes. Récemment, des médias américains rapportent qu'un nouvel avion pourrait remplacer ces appareils vieillissants.
Le gouvernement de Donald Trump est sur le point d'accepter un avion de luxe offert par le Qatar. Ce Boeing 747-800, surnommé le « Palace dans le ciel » par ABC News, est estimé à 400 millions de dollars. Ce serait le cadeau le plus coûteux d'un gouvernement étranger aux États-Unis.
Ce nouvel appareil pourrait devenir le nouvel Air Force One lors du déplacement de Trump au Qatar cette semaine. Les deux Boeing 747-200B actuels, utilisés depuis 1990, sont obsolètes et coûteux à entretenir, ce qui pousse Trump à rechercher une alternative.
Selon les médias, Donald Trump pourrait continuer à utiliser cet avion après sa présidence. En effet, la propriété de l'appareil serait transférée à la fondation présidentielle. Ces informations soulèvent des questions sur la légalité de cette opération.
L'administration Trump estime que cette opération respecte les lois contre la corruption. Le ministère de la Justice considère que le cadeau est destiné à l'armée de l'air américaine, ce qui éviterait toute violation des lois concernant les présents d'un État étranger.
Boeing a promis de livrer de nouveaux appareils, mais fait face à des problèmes économiques et de production. Ces retards ont frustré Donald Trump, qui avait suggéré que l'avion présidentiel pourrait venir « d’un autre pays ». Cette situation a conduit à explorer d'autres options pour un nouvel appareil.
Un tel avion doit être équipé d'installations modernes, y compris des systèmes de communication avancés et des dispositifs médicaux. L'entreprise L3Harris a été chargée d'adapter l'avion de luxe qatarien à ces exigences spécifiques.
En somme, la possibilité d'un nouvel Air Force One soulève des enjeux tant pratiques que légaux. La transition vers cet appareil de luxe pourrait marquer une nouvelle ère pour les déplacements présidentiels. Reste à voir comment cette situation évoluera dans les prochains mois.