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Le Doyen du Collège de la Avocature de Madrid Défend au Suprême la Gravité de l'Intervention de la Fiscalía avec le Petit Ami d'Ayuso

Publié le : 21 février 2025

Témoignage au Tribunal Suprême

Ce vendredi, le décano du Collège de la Magistrature de Madrid (ICAM), Eugenio Ribón, a été entendu comme témoin au Tribunal Suprême. Cette affaire concerne le procureur général de l'État, Álvaro García Ortiz, qui est actuellement sous enquête. Selon des sources juridiques, Ribón a reçu un appel téléphonique le 14 mars de la procureure en chef de Madrid, Pilar Rodríguez.

Ribón a été convoqué à une réunion le lendemain à la Procureur Général de l'État, où il a rencontré García Ortiz, le lieutenant fiscal Diego Villafañe, ainsi que d'autres procureurs. Victoria Ortega, présidente du Conseil Général de la Magistrature Espagnole, a également participé par vidéoconférence.

Contexte de la Réunion

Lors de cette réunion, Ribón a expliqué au juge Ángel Hurtado que les participants ont tenté de justifier la publication d'un communiqué de presse concernant les négociations de la Procureur de Délits Économiques de Madrid. Ce communiqué faisait état d'un possible accord entre le procureur et l'avocat d'Alberto González Amador, le compagnon de la présidente de la Communauté de Madrid, Isabel Díaz Ayuso.

Ribón a souligné que l'objectif était de "démentir les rumeurs" qui circulaient. Il a également mentionné qu'il y avait une nécessité de réponse et de notoriété face aux informations divulguées, en raison du "caractère public" de la personne concernée.

Vulnérabilité du Droit de Défense

Tout au long de son témoignage, Ribón a affirmé que, peu importe l'identité de la personne affectée, la gravité des faits résidait dans la violation du droit de défense d'un citoyen. Il a défendu que la note de presse ordonnée par García Ortiz portait atteinte au secret des communications et au droit de défense du compagnon d'Ayuso.

La Procureur de l'État a tenté de contredire les arguments de Ribón pendant son témoignage. Ce dernier a également révélé qu'il avait refusé de signer un communiqué commun proposé par le procureur général, en raison de la gravité de la situation.

Protection du Secret Professionnel

À son arrivée au Tribunal Suprême, Ribón a déclaré aux journalistes que le Collège continuerait à défendre le secret professionnel, qui est un droit du citoyen. Il a insisté sur le fait que ce secret est essentiel pour garantir la confiance des citoyens dans leurs échanges avec leurs avocats.

Ribón a mis en avant le principe de confidentialité comme fondement du droit de défense. Le juge Hurtado a précisé que le témoignage de Ribón était pertinent en raison des principes de confidentialité et de réserve impliqués dans l'enquête.

Situation Actuelle des Imputés

Actuellement, le procureur général de l'État, Álvaro García Ortiz, la procureure en chef de Madrid, Pilar Rodríguez, et le lieutenant fiscal Diego Villafañe, sont tous trois imputés au Tribunal Suprême pour un délit de révélation de secrets. Cette affaire soulève des questions importantes sur la protection des droits des citoyens dans le cadre des procédures judiciaires.

Conclusion

Le témoignage d'Eugenio Ribón met en lumière des enjeux cruciaux concernant le droit de défense et la confidentialité dans le système judiciaire espagnol. La situation actuelle des procureurs impliqués souligne l'importance de protéger les droits fondamentaux des citoyens face aux abus potentiels.

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