Le gouvernement azéri a ordonné la suspension de l'opération de BBC News Azerbaïdjanais dans la capitale, Bakou. Cette décision a été annoncée dans un communiqué de la BBC, qui a exprimé son regret face à cette situation.
La BBC a déclaré avoir pris cette décision "à contrecœur" après avoir reçu une instruction verbale du Ministère des Affaires étrangères. Ce dernier a souhaité réduire le nombre de journalistes de la BBC présents dans le pays à un seul.
Cette situation a suscité des inquiétudes concernant la liberté de la presse. La BBC a exprimé son profond regret face à cette mesure restrictive, qui affecte sa capacité à informer le public.
Le porte-parole de la BBC a déclaré que cette décision entraverait leur capacité à rapporter des nouvelles d'Azerbaïdjan, tant pour le public local que pour les audiences internationales. Actuellement, l'équipe de journalistes à Bakou a suspendu ses activités.
La BBC a tenté d'obtenir des clarifications concernant cette instruction, mais n'a reçu aucune réponse écrite du gouvernement azéri. Les efforts pour obtenir des commentaires du Ministère des Affaires étrangères n'ont pas abouti.
BBC News Azerbaïdjanais atteint en moyenne un million de personnes chaque semaine. Sa popularité a connu une croissance constante depuis son lancement en 1994, offrant des nouvelles impartiales initialement via la radio, puis sur diverses plateformes numériques.
La suspension de cette opération pourrait avoir des conséquences significatives sur l'accès à l'information pour les citoyens azéris. L'absence d'un service d'information fiable peut affecter la perception des événements nationaux et internationaux.
La suspension de BBC News Azerbaïdjanais constitue un tournant inquiétant pour la liberté de la presse en Azerbaïdjan. Les journalistes se retrouvent dans une situation difficile, alors que le gouvernement impose des restrictions. Cette situation mérite une attention particulière de la communauté internationale.