Le manager du Paris Saint-Germain, Luis Enrique, a exprimé des critiques concernant l'état des terrains lors du Club World Cup. Il a déclaré que "la balle rebondissait comme un lapin" lors de la victoire de son équipe contre les Seattle Sounders. Ce match s'est joué au Lumen Field, où le gazon artificiel a été remplacé par un gazon hybride temporaire pour le tournoi.
Enrique a souligné que la FIFA doit tenir compte de la qualité des terrains pour garantir que le Club World Cup soit "la compétition de plus haut niveau au monde". Il a comparé cela à un terrain de NBA rempli de trous, mettant en avant l'importance d'un bon état de jeu.
Le coach espagnol a admis que son équipe a dû s'adapter aux conditions de jeu depuis leur arrivée aux États-Unis. Il a noté que le Lumen Field avait été transformé et nécessitait un arrosage manuel. Cependant, le terrain redevenait sec rapidement, ce qui compliquait le style de jeu de son équipe.
Il a également mentionné que les terrains américains étaient très différents de ceux d'Europe, ce qui affectait la fluidité du jeu. Malgré ces défis, il a affirmé que l'équipe s'était bien adaptée et était satisfaite de ses performances.
Avec moins de 12 mois avant la Coupe du Monde de la FIFA, des préoccupations similaires ont été soulevées par d'autres joueurs. Jude Bellingham, de Real Madrid, a également critiqué les terrains après leur victoire contre Pachuca. Il a noté que les terrains n'étaient pas en bon état, ce qui compliquait le jeu.
Il a ajouté que cela posait des problèmes pour les articulations des joueurs et a exprimé l'espoir que des mesures seraient prises avant la Coupe du Monde de l'année prochaine. Cinq des stades utilisés cette année, dont le Mercedes-Benz Stadium et le Hard Rock Stadium, accueilleront également des matchs de la Coupe du Monde.
Les conditions climatiques ont également été un sujet de préoccupation durant le tournoi. La chaleur excessive a affecté les performances des joueurs, certains remplaçants de Borussia Dortmund ayant regardé la première mi-temps depuis le vestiaire. Le manager Niko Kovac a décrit les conditions comme étant "comme un sauna".
De plus, le coach de Chelsea, Enzo Maresca, a déclaré que son équipe avait du mal à s'entraîner à Philadelphie en raison des températures atteignant 37°C. La situation des terrains et des conditions de jeu soulève des questions importantes pour l'avenir des compétitions aux États-Unis.
En résumé, l'état des terrains et les conditions climatiques posent des défis significatifs lors du Club World Cup. Les critiques des joueurs soulignent la nécessité d'améliorer ces aspects pour garantir un niveau de compétition adéquat. À l'approche de la Coupe du Monde, il est crucial que des solutions soient trouvées pour assurer la sécurité et le confort des joueurs.