Le ministre de l'Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, a présenté ses excuses pour le chaos survenu à l'aéroport de Madrid-Barajas mercredi. Ce désordre a été causé par une défaillance dans le système de contrôle des passeports. Marlaska a reconnu que des moments de pointe dans les vols peuvent entraîner des dysfonctionnements, mais a affirmé que tous les postes étaient ouverts et adaptés aux besoins.
Il a insisté sur le fait que la situation était sous contrôle et que toutes les cabines fonctionnaient. Cependant, cette défaillance a suscité de nombreuses critiques concernant le manque de personnel policier pour ce type de contrôle. Le ministre a assuré que la dotation était adéquate et que les agents étaient en nombre suffisant pour faire face à l'afflux de passagers.
Marlaska a souligné que le secteur se prépare à accueillir des millions de touristes. Pour cela, il a renforcé le travail des agents à l'aéroport, affirmant que les postes de travail étaient dimensionnés de manière appropriée. Il a déclaré que l'aéroport avait retrouvé son fonctionnement normal.
En parallèle, le ministre des Transports, Óscar Puente, a été critiqué pour son silence face à la crise. Bien qu'il soit actif sur les réseaux sociaux, il n'a pas commenté la situation actuelle. Marlaska a défendu son équipe, affirmant qu'ils étaient « absolument dédiés » à offrir le meilleur service aux voyageurs.
Le délégué du gouvernement à Madrid, Francisco Martín, a annoncé que des agents de police supplémentaires seront déployés pour améliorer le contrôle des passeports à l'aéroport Adolfo Suárez. Il a expliqué que des mesures avaient été prises pour éviter que des défaillances n'affectent les citoyens.
Martín a précisé que mercredi, 16 cabines étaient ouvertes avec deux policiers par cabine. Il a promis de renforcer les contrôles pour que la situation redevienne normale pour les voyageurs souhaitant se rendre à Madrid.
Les syndicats policiers ont pointé du doigt Aena, qui a, selon eux, transféré la responsabilité sur la Police Nationale lors de cette journée chaotique. Aena a réagi en affirmant qu'elle ne s'occupait que de l'infrastructure et que la gestion du personnel relevait de la police.
David Gutierrez, porte-parole du syndicat CEP, a critiqué le manque de planification. Il a déclaré que plus de 6 000 personnes avaient été entassées à cause d'un nombre insuffisant d'agents, surtout en cette période de voyages intensifiés. Selon lui, seulement sept des 17 cabines de contrôle étaient opérationnelles, ce qui montre une prévision défaillante.
La situation à l'aéroport de Madrid-Barajas a mis en lumière des problèmes de gestion et de planification face à un afflux important de passagers. Les autorités doivent réagir rapidement pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent. La collaboration entre les différents services est essentielle pour assurer un service efficace et fluide pour tous les voyageurs.