Bateau pour Gaza : Que deviennent les quatre Français qui ont refusé leur expulsion ?
Arrestation du voilier "Madleen"
Le voilier "Madleen" a été arraisonné lundi par les forces israéliennes. Actuellement, quatre militants pro-palestiniens français, dont l’eurodéputée Rima Hassan, sont toujours détenus. Joshua Zarka, ambassadeur israélien à Paris, a déclaré que leur statut est celui d’un immigré illégal.
Selon Zarka, ces militants sont entrés illégalement en Israël. Il a affirmé que le but est de les rapatrier en France le plus rapidement possible. Cette situation a suscité de vives réactions au sein de la communauté politique française.
Situation des détenus
Les militants vont rencontrer un juge, qui décidera de leur sort. Zarka a précisé qu'ils pourraient être rapatriés immédiatement ou avoir le droit de rester en Israël. Aucune date n’a été annoncée pour cette audience.
En attendant, ils sont maintenus dans un centre de détention, que l’ambassadeur a qualifié de non-prison. Cette situation inquiète Jean-Luc Mélenchon, qui a exprimé son indignation sur les réseaux sociaux.
Réactions politiques
Jean-Luc Mélenchon a critiqué le silence de l’Europe face à cette détention. Il a déclaré que cinquante heures sans action ni condamnation est inacceptable. Il a appelé à une mobilisation pour soutenir les détenus.
Il a également demandé que l’ambassadeur israélien soit convoqué pour s’expliquer sur cette situation. La pression politique continue de croître autour de cette affaire.
Contexte de l'arrestation
Lundi matin, la Marine israélienne a arraisonné le voilier à environ 185 km de la côte de Gaza. À bord, se trouvaient 12 militants de plusieurs nationalités, y compris la célèbre activiste Greta Thunberg. Leur objectif était de briser le blocus israélien.
Greta Thunberg a accusé Israël de les avoir kidnappés dans les eaux internationales. Elle a accepté de signer des papiers pour son expulsion, tout comme deux militants français. Cependant, les quatre autres, dont Rima Hassan, ont refusé de partir.
Conclusion
La situation des militants pro-palestiniens en Israël soulève des questions sur le respect des droits humains et la légalité de leur détention. Les réactions politiques en France pourraient influencer le traitement de cette affaire. La mobilisation continue de croître autour de ce sujet sensible.
