La ministre Agnès Pannier-Runacher critique Greenpeace pour le largage de rochers en mer, effectué par l'Arctic Sunrise le 21 mai dernier. Cette opération a suscité une réaction forte de la part des autorités.
Actuellement, l'Arctic Sunrise se dirige vers Nice, malgré l'interdiction d'accéder au port imposée par la mairie et la préfecture. Selon Greenpeace, le navire est bloqué à l'extérieur du périmètre de sécurité établi autour de la Baie des Anges.
Une porte-parole à bord a déclaré : « Nous voyons Nice, mais nous sommes retenus par d'autres navires. C'est la situation depuis dimanche après-midi. »
Le but de Greenpeace est de participer à un sommet de l'ONU sur les océans, en restant visible. Le navire devait se joindre à une trentaine d'autres navires scientifiques invités à Nice pour cet événement.
Bien qu'une partie de l'équipe soit à terre pour le sommet, les membres de Greenpeace se réuniront pour décider de la suite. Ils envisagent différentes options, notamment rester à distance ou contourner le périmètre de sécurité.
La décision d'interdire l'accès au port a été prise suite à une demande de la ministre Agnès Pannier-Runacher. Son cabinet a démenti toute implication dans les questions d'ordre public, tandis que le directeur de Greenpeace, Mads Christensen, a qualifié cette décision de politique et inacceptable.
La ministre a également reproché à Greenpeace le largage de rochers dans une zone protégée de la Méditerranée, une action destinée à empêcher le chalutage de fond.
Cette situation soulève des questions sur la protection des océans et les actions des ONG. Emmanuel Macron a récemment exprimé son désaccord avec ceux qui remettent en cause la priorité accordée au climat, considérant cela comme une énorme erreur.
Les enjeux écologiques sont cruciaux, surtout dans le contexte des défis environnementaux actuels. Les actions de Greenpeace visent à attirer l'attention sur ces questions vitales.
Le conflit entre Greenpeace et les autorités met en lumière les tensions autour des actions de protection de l'environnement. Alors que le climat et les océans nécessitent une attention urgente, les méthodes et décisions des ONG continuent de susciter des débats. L'avenir des initiatives écologiques dépendra de la collaboration entre les différentes parties prenantes.