Le Premier ministre François Bayrou a réaffirmé, lors d'un déplacement à Coulommiers, ne jamais avoir intervenu dans l'affaire Bétharram. Il a déclaré : « Jamais de toute ma vie politique je ne suis intervenu dans une affaire judiciaire ». Cette affirmation a été faite alors qu'il était interrogé sur des agressions physiques et sexuelles dans l'établissement catholique de Bétharram.
Cette déclaration fait suite à un témoignage sous serment d'un ancien gendarme et d'un ex-juge, qui ont affirmé que Bayrou était intervenu en 1998. En réponse, le Premier ministre a exprimé son scepticisme quant à la véracité de ces affirmations, déclarant : « Je ne sais pas s’ils mentent ». Il a insisté sur le fait qu'il maintiendrait sa version des faits.
François Bayrou a également ajouté qu'il apporterait toutes les preuves nécessaires pour soutenir sa déclaration. Il a souligné qu'il était prêt à se défendre devant la commission d'enquête parlementaire qui l'a convoqué.
François Bayrou doit se présenter devant la commission parlementaire le 14 mai prochain. En tant qu'ancien ministre de l'Éducation nationale, il sera interrogé sur son éventuelle implication dans l'affaire Bétharram. Des témoins affirment qu'il s'est rendu à Bétharram en 1996 après qu'un élève ait porté plainte pour des violences subies.
Il a promis de fournir toutes les preuves nécessaires à la commission, affirmant que les allégations concernant son intervention étaient infondées. Bayrou a insisté sur le fait qu'aucun procureur général ne pourrait accepter l'intervention d'un homme politique dans une affaire judiciaire.
La ministre de l'Éducation nationale, Élisabeth Borne, a annoncé qu'une enquête administrative plus approfondie serait menée à Bétharram. Elle a mentionné que des témoignages d’élèves mettaient en cause le comportement de deux enseignants, ce qui ne peut être toléré.
Elle a également indiqué que d'autres éléments avaient été relevés lors d'un contrôle effectué par le rectorat. Ces révélations s'inscrivent dans un contexte de scandale concernant des violences sur des enfants qui ont duré des décennies.
Les déclarations de François Bayrou et l'enquête en cours à Bétharram soulèvent des questions importantes sur la responsabilité et la transparence dans les affaires judiciaires. Le Premier ministre reste ferme sur sa position, tandis que l'enquête vise à établir la vérité sur les événements passés. Le suivi de cette affaire sera crucial pour la confiance du public dans les institutions.