François Bayrou a déclaré ce jeudi qu'il n'est jamais intervenu dans l'affaire des violences signalées dans l'école privée de Bétharram, située près de Pau. Cette déclaration fait suite à des accusations qui l'entourent depuis plusieurs jours.
En effet, le Premier ministre a affirmé à l'AFP qu'il n'a pas eu connaissance des violences lorsqu'il était ministre de l'Éducation dans les années 1990. Il a insisté sur le fait que le gouvernement de Lionel Jospin, dont il faisait partie, était au courant des faits.
Le scandale touche François Bayrou, dont plusieurs enfants ont été scolarisés dans cette institution. De plus, son épouse a enseigné le catéchisme à Bétharram. Les accusations proviennent de plusieurs articles de presse, notamment de la gauche, qui remettent en question son implication.
Bayrou a nié avoir eu connaissance des violences sexuelles et a démenti toute intervention dans une procédure judiciaire à l'époque. Le ministère de l'Éducation a demandé au rectorat d'accélérer les contrôles dans cet établissement, au cœur d'une enquête sur des violences graves.
Le parquet de Pau mène une enquête depuis un an sur des cas de violences, d'agressions sexuelles et de viols, qui remontent aux années 1970 à 1990. Plus d'une centaine de plaignants ont dénoncé ces actes, ce qui a conduit à une attention accrue sur cette affaire.
La situation reste tendue, et des appels à une enquête pour entrave à la justice visant François Bayrou ont été formulés par certains avocats. Cela souligne l'importance et la gravité des accusations portées contre lui.
Les déclarations de François Bayrou ont suscité des réactions variées. D'un côté, certains soutiennent sa version des faits, tandis que d'autres exigent des explications claires sur son rôle. La pression politique sur lui semble s'intensifier.
En parallèle, la gestion de cette crise par le gouvernement est scrutée de près. Les décisions prises dans les jours à venir pourraient avoir des conséquences sur la stabilité politique de Bayrou et son avenir dans le gouvernement.
En somme, l'affaire des violences à Bétharram soulève des questions cruciales sur la responsabilité des anciens ministres. François Bayrou continue de maintenir sa position, mais les accusations persistent. L'enquête en cours pourrait dévoiler des éléments supplémentaires qui influenceront le cours de cette affaire.