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« Ne me dites pas que mon bébé n'était pas destiné à exister »

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bébé - « Ne me dites pas que mon bébé n'était pas destiné à exister »

Introduction

Siobhan Gorman, une enseignante de 35 ans, a vécu une expérience tragique lors de sa grossesse. À 16 semaines, elle a donné naissance à son bébé Archie, mais a dû faire face à des commentaires blessants de son entourage. Son histoire met en lumière la nécessité d'une meilleure compréhension des fausses couches et de la manière de soutenir ceux qui traversent cette épreuve.

Une expérience traumatisante

Le 23 janvier de l'année dernière, Siobhan a ressenti des symptômes inquiétants et s'est rendue aux urgences. Après un test d'urine, on lui a dit que ses douleurs étaient probablement dues à une infection. Cependant, la situation s'est aggravée, et elle a accouché seule dans sa salle de bain. "Je ne pouvais rien faire," a-t-elle déclaré, en tenant son bébé dans ses bras.

Les premiers moments après la naissance d'Archie ont été dévastateurs. Siobhan a dû appeler sa mère pour obtenir de l'aide, après avoir attendu longtemps une ambulance. "Mon monde a changé," a-t-elle ajouté, en se remémorant la douleur de perdre son enfant.

Le besoin de soutien

Siobhan a trouvé du soutien auprès de diverses organisations caritatives et de son école. Elle a pu prendre 16 semaines de congé maladie, mais a également souligné l'importance de reconnaître les pertes de grossesse. Elle a exprimé sa gratitude envers la nouvelle législation qui prévoit un congé de deuil pour les parents ayant subi une fausse couche avant 24 semaines.

Malheureusement, en raison des lois actuelles, les parents au Pays de Galles ne reçoivent pas de certificats de décès pour les bébés nés avant 24 semaines. Cela laisse Siobhan avec seulement un certificat de crémation comme preuve de l'existence de son bébé.

La stigmatisation des fausses couches

Siobhan et d'autres femmes, comme Jenni Whitmore, ont souvent été confrontées à des commentaires insensibles. Jenni, qui a subi trois fausses couches, a exprimé son mécontentement face à la terminologie utilisée. "On vous dit que votre grossesse n'est pas viable," a-t-elle déclaré, soulignant que cela ne prend pas en compte la perte émotionnelle.

Les commentaires tels que "au moins c'était une perte précoce" ne font qu'ajouter à la douleur. "C'est de l'ignorance," a ajouté Jenni, qui a ressenti une colère face à ces remarques.

La recherche de compréhension

Les femmes qui traversent des pertes de grossesse souhaitent souvent un soutien authentique. Siobhan a trouvé du réconfort dans les gestes simples, comme les câlins d'amis qui ne savaient pas quoi dire. "Il est important d'être présent, même sans mots," a-t-elle dit.

Elle a également évoqué la difficulté de voir des annonces de grossesse sur les réseaux sociaux. "C'est un mélange d'émotions," a-t-elle admis. Bien qu'elle puisse être heureuse pour les autres, la tristesse de sa propre perte demeure.

Conclusion

Les histoires de Siobhan et Jenni révèlent l'importance d'une sensibilisation accrue aux fausses couches. La communication et le soutien sont essentiels pour aider ceux qui vivent cette douleur. En reconnaissant la réalité des pertes de grossesse, nous pouvons créer un environnement plus empathique et compréhensif pour toutes les familles touchées.

Publié le : 12 juillet 2025
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