Soupçons d'abus sexuels sur des bébés à l'hôpital de Montreuil : voici ce que l'on sait

Introduction

Le 1er août 2025, une infirmière de 26 ans de l'hôpital André Grégoire à Montreuil a été déférée au parquet. Son compagnon a également été impliqué dans cette affaire troublante. Les investigations sur des violences et abus sexuels présumés sur des bébés se poursuivent, suscitant l'indignation.

État de l'enquête

Une enquête a été ouverte suite aux aveux de la jeune femme, qui a admis avoir filmé des attouchements pour les envoyer à son compagnon. Ce dernier a également été placé en garde à vue. Selon ses déclarations, elle se sentait dans une situation d'emprise vis-à-vis de lui.

Les images des abus auraient fuité sur les réseaux sociaux, provoquant une onde de choc. Le parquet de Bobigny a confirmé que les deux suspects ont été déférés après leur garde à vue. Ils doivent être présentés à un juge d'instruction dans la journée.

Profil des suspects

Peu d'informations ont filtré sur les deux suspects. La jeune femme a déclaré être infirmière à la maternité de l'hôpital André Grégoire. Face aux rumeurs, la direction du Groupement Hospitalier de Territoire (GHT) Grand Paris Nord-Est a d'abord nié leur lien avec l'hôpital.

Après vérifications, le GHT a admis que l'infirmière exerçait bien à Montreuil, mais seulement dans le service de réanimation néonatale. Son compagnon, en revanche, ne travaille pas dans cet hôpital.

Conséquences pour l'infirmière

La direction de l'hôpital a condamné fermement les actes de l'infirmière, les qualifiant de grave dérive personnelle. Ils ont précisé que ces comportements ne représentent pas une pratique collective au sein du service.

En attendant les résultats de l'enquête, l'infirmière a été suspendue à titre conservatoire. L'hôpital a également annoncé son intention de se constituer partie civile dans les futures poursuites judiciaires.

Conclusion

Cette affaire met en lumière des actes inacceptables au sein d'un établissement de santé. Les autorités poursuivent leur enquête pour établir les faits et protéger les victimes. La suspension de l'infirmière et l'engagement de l'hôpital à se constituer partie civile montrent la sérieuse réaction face à cette situation alarmante.