La Wallonie en France, la Flandre aux Pays-Bas : le Président du Parlement néerlandais évoque un partage de la Belgique

Proposition de partage de la Belgique

Un drapeau belge flotte sur le Palais Royal de Bruxelles, le 20 décembre 2024. Ce jour-là, une proposition surprenante a été faite par Martin Bosma, président de la Chambre des représentants des Pays-Bas. Selon le quotidien néerlandais NRC, il a suggéré que la Flandre rejoigne les Pays-Bas, tandis que la Wallonie pourrait se tourner vers la France.

Cette déclaration a été faite lors d'un dîner avec l'ambassadeur de France aux Pays-Bas, François Alabrune. Les députés néerlandais présents ont été stupéfaits d'entendre ces propos. Martin Bosma, membre du parti d'extrême droite PVV, a reconnu avoir exprimé ces idées sans entrer dans les détails.

Une théorie qui prend de l'ampleur

Martin Bosma, âgé de 60 ans, s'aligne avec le projet des « Grands Pays-Bas » soutenu par Geert Wilders, le chef de son parti. Cette idée trouve un écho en Belgique, notamment au sein du parti flamand d'extrême droite Vlaams Belang. Le Premier ministre Bart De Wever a également souligné que la Flandre et les Pays-Bas partagent de nombreux points communs.

Cependant, De Wever a tempéré ses propos en affirmant que ce n'est pas le moment de discuter de réunification. Historiquement, la Flandre et les Pays-Bas étaient unis jusqu'à la chute d'Anvers en 1585, lors de la guerre des Quatre-vingts Ans.

Réactions et implications

Les déclarations de Bosma ont suscité des réactions variées. Certains voient cela comme une provocation, tandis que d'autres y perçoivent une opportunité de redéfinir les frontières en Europe. La situation politique en Belgique est déjà complexe, et de tels discours pourraient exacerber les tensions.

En effet, la question de l'identité flamande et wallonne est un sujet sensible. Les discussions autour de la réunification pourraient raviver des conflits historiques entre les deux régions, rendant la situation encore plus délicate.

Conclusion

En résumé, la proposition de Martin Bosma de partager la Belgique entre ses voisins a suscité un vif intérêt. Bien que cela puisse sembler une idée farfelue, elle met en lumière des tensions existantes et des aspirations politiques. Le futur de la Belgique reste incertain, et les conséquences de telles déclarations pourraient avoir un impact durable sur la dynamique régionale.