Des témoins accusent François Bayrou, ministre de l'Éducation de 1993 à 1997, d'avoir été au courant d'accusations de violences sexuelles dans un établissement fréquenté par ses enfants. Il a démenti ces accusations à plusieurs reprises. Vendredi, il a dénoncé « la mécanique du scandale qu’on cherche ».
Le 21 février, une plainte a été déposée contre le Premier ministre pour non-dénonciation de crime ou délit, dans le cadre de l'affaire Bétharram. Le procureur de la République de Pau, Rodolphe Jarry, a confirmé que cette plainte est « en cours d’enregistrement » au parquet de Pau.
La victime, aujourd'hui âgée de 56 ans, affirme avoir été témoin d'une scène de violence en 1987-1988, alors qu'elle était en étude avec la fille aînée de Bayrou. Il a déclaré que celle-ci « a forcément raconté (la scène) à ses parents ».
Depuis plusieurs semaines, des témoins affirment que François Bayrou était au courant des violences sexuelles au sein de l'établissement catholique du Béarn. Il a démenti ces allégations en soulignant les attaques visant sa « famille » après la diffusion d'une vidéo par Mediapart.
Une ancienne professeure de mathématiques a réaffirmé avoir alerté le ministre et son épouse, qui enseignait le catéchisme, au milieu des années 1990. Ces révélations ajoutent une dimension préoccupante à l'affaire.
Un ex-surveillant général de Bétharram a été mis en examen pour viol et placé en détention provisoire. Cette affaire de violences sur mineurs s'étend sur plusieurs décennies. Deux autres hommes, initialement en garde à vue, ont bénéficié de la prescription.
Le plaignant espère que sa démarche permettra de rallonger le délai de prescription, ce qui pourrait avoir des conséquences sur la situation judiciaire des mis en cause. Trois des onze personnes mises en cause sont encore en vie.
Les accusations contre François Bayrou soulèvent des questions sur la responsabilité des autorités face à des allégations de violences. Les victimes espèrent que cette affaire permettra de mieux recueillir la parole des enfants victimes de violences.
La situation actuelle met en lumière l'importance d'une réponse appropriée aux allégations de violences sexuelles, ainsi que la nécessité de protéger les victimes et de garantir la justice.
Les accusations contre François Bayrou et les développements de l'affaire Bétharram sont préoccupants. Ils soulignent la nécessité d'une vigilance accrue face aux violences sexuelles et à la protection des victimes. Cette affaire continuera de faire l'objet d'une attention médiatique et judiciaire importante.