Le secrétaire à l'Éducation, Bridget Phillipson, a déclaré que les décisions de dépenses sont devenues "plus difficiles" en raison du retournement du gouvernement concernant les changements de bien-être. Elle n'a pas confirmé l'abrogation du plafond des prestations pour deux enfants.
Lors de l'émission Sunday With Laura Kuenssberg sur BBC One, Phillipson a expliqué que les ministres "examinaient tous les leviers" pour sortir les enfants de la pauvreté. Cependant, elle a ajouté que la suppression de ce plafond entraînerait "un coût" et a insisté sur le fait que le gouvernement soutenait les familles d'une autre manière face au coût de la vie.
Cette déclaration intervient après qu'une rébellion de députés du Parti travailliste a contraint le gouvernement à considérablement atténuer un ensemble de réformes de bien-être. Ces réformes auraient permis d'économiser 5 milliards de livres sterling par an d'ici 2030.
Le recul du gouvernement signifie que ces économies seront désormais retardées ou complètement perdues, ce qui met une pression supplémentaire sur la chancelière Rachel Reeves avant le budget d'automne. Avant ce retrait, le gouvernement travailliste envisageait de lever le plafond des prestations pour deux enfants, une politique qui limite les prestations soumises à des conditions de ressources à un maximum de deux enfants par famille pour ceux nés après avril 2017.
Lorsque Phillipson a été interrogée sur la diminution des chances de supprimer le plafond, elle a répondu : "Les décisions prises la semaine dernière rendent les décisions futures plus difficiles." Toutefois, elle a ajouté que le gouvernement examinerait cette question de manière collective pour envisager toutes les façons de sortir les enfants de la pauvreté.
Ce retournement de situation soulève des préoccupations quant à l'engagement du gouvernement à lutter contre la pauvreté infantile. Les décisions financières du gouvernement auront des répercussions sur les familles qui dépendent de ces aides pour leur survie quotidienne.
En résumé, le retournement du gouvernement sur les changements de bien-être complique les décisions financières. Les propos de Bridget Phillipson soulignent la nécessité d'une approche réfléchie et collective pour aborder la pauvreté infantile. L'avenir des réformes de bien-être reste incertain, et les familles attendent des mesures concrètes pour les soutenir face à la crise du coût de la vie.